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Les notes de la catégorie "Télévision"

26 mai 2008

Finale du "Concours Eurovision de la chanson 2008"

Télévision 1/4

J'y connais rien aux grandes défaites dans l'Histoire mais ce Samedi soir fut une bien triste soirée pour le "true metal". Résumé de l'épisode précédent : les finlandais ont choisi le groupe de heavy metal Teräsbetoni pour représenter leur pays au "Concours Eurovision de la chanson 2008". Bien entendu, votre serviteur, toujours prêt à défendre les grandes valeurs de notre temps, s'est mobilisé pour soutenir ce fabuleux groupe dont le discours sur la virilité, les combats d'épée torse nu épilé en chevauchant sa monture à travers les contrées inhospitalières nordiques, ne pouvait qu'émouvoir son petit coeur d'acier. Ce n'est pas sans joie que j'avais assisté à la prestation puis à l'annonce de l'accès en finale de mes chers guerriers lors de la première demi-finale de l'Eurovision. Bien entendu, je ne m'attendais absolument pas à une victoire de mes protégés mais je ne m'attendais pas non plus à une telle débâcle. Le monde du true metal est en deuil. Où sont donc passé les vrais défenseurs du "plus vrai que le vrai" heavy metal? Ne sommes-nous donc qu'une poignée d'élus? Ce monde court-il donc à sa perte? Ouvrez les yeux, la fin est proche! Armageddon! Armageddon! Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu...

La soirée fut commentée par Julien Lepers et Jean-Paul Gaultier dont nous avons eu le droit tout le long à des remarques sur les costumes des participants et leur phase avec les tendances du moment ainsi qu'à des phrases du style "et il parait que le jeune homme se déshabille à la fin Jean-Paul!". Bref, on sent que cette année la direction de France 3 a décidé de changer de ton avec des commentaires toujours aussi inintéressants mais indolores (l'année dernière, les jeux de mots de Tex faisaient très mal). Alors, que faut-il retenir comme chansons, sans tenir compte du classement, pour cet Eurovision? Je dirais déjà la chanson du Royaume-Uni qui était une chanson jazzy qui swinguait. On a l'impression d'avoir entendu ça des centaines de fois mais c'était certainement une des chansons les moins nulles de cette édition donc fort logiquement, elle s'est retrouvée classée dernière. Un mot sur l'Albanie qui s'en est un peu mieux sortie en nous présentant une espèce de Céline Dion locale avec un coeur en patchwork lumineux au dessus d'elle. L'Allemagne quant à elle nous a sorti un quatuor de filles qui se trémoussaient gentillement mais visiblement pas assez pour les fans de l'Eurovision puisqu'elles ont fini avant-dernières. Trop habillées peut-être! Par contre, l'Arménie a tout compris et a terminée quatrième du concours en envoyant une Shakira/Britney Spears court vêtue comme il faut dont j'avais déjà eu un aperçu au cours de la première demi-finale. C'est avec bonheur que j'ai revu aussi la chanson de la Bosnie-Herzegovine. Rappelez-vous! Le gars et la fille qui marchent comme des automates (au départ je voulais écrire "comme des mongoliens" mais je tiens à rester politiquement correct) en jouant à cache-cache derrière du linge avec des femmes qui font du tricot à côté. Je n'avais même pas remarqué la première fois que le gars était au départ caché dans une panière à linge, la grande classe! Bref, certainement la prestation la plus ridicule involontairement sans compter la chanson en elle-même qui semblait être destinée aux téléspectateurs des Teletubbies. Et à lire les commentaires sur les forums des fans de l'Eurovision (oui je sais, je pousse le vice super loin, je suis un vrai sociopathe) et à entendre ceux de nos commentateurs français de la soirée, c'était les favoris du concours et leur prestation aurait été formidable voire parfaite. Des fois la drogue c'est mal. Ils n'ont malheureusement obtenus que la sixième (mais néanmoins honorable) place. Bon sinon quoi d'autre? Ah oui, la Croatie c'était pas mal : leur arme de guerre c'était un chanteur accompagné de "75 cents" qui, comme son nom l'indique, était un autre chanteur de 75 ans, le doyen du concours! Sauf qu'il ne faisait pas de rap comme son homologue "50 cents" mais il s'énervait quand-même derrière son micro en faisant limite des gestes à la West Coast! Pour la musique, c'était un truc vaguement tzigane, pas désagréable en soi, mais les gens n'aiment pas les vieux et la Croatie s'est trouvée vers le bas du tableau. Je passe rapidement sur la Turquie qui a proposée, après la Finlande, certainement le morceau le plus rock de la compétition. Bon, ça restait de la pop-rock mais ils ont tout de même réussi à obtenir une septième place avec ça! La Lettonie m'a fait bien plaisir en balançant une ambiance pirates. Un petit riff de guitare derrière et ça aurait limite ressemblé à du Running Wild! Ils ne se sont retrouvés cependant qu'au milieu du tableau, pourtant il y avait un vrai soucis du costume! Ah mais n'oublions pas la France avec Sebastien Tellier et sa chanson "electro branchée underground", c'est Julien Lepers qui l'a dit. Je ne savais pas que c'était un style musical le "branché"! "Ce que j'écoutes comme style de musique? Oh bah du branché! Mais attention... underground!". Finalement j'ai trouvé ça moins nul que ce à quoi je m'attendais, j'ai même trouvé la touche d'humour plaisante avec les choristes femmes affublées de perruques et de barbes pour ressembler à l'interprète. Mais y a un truc qui fait mal, la France a finie dix-neuvième, soit trois places au-dessus de mes guerriers finlandais, un jour noir pour le true metal vous disais-je! Surtout qu'on a envoyé une quarantaine de SMS à trois (ça n'excuse pas tout mais il y avait beaucoup d'alcool chez l'hôte chez qui on faisait cette petite soirée Eurovision) et au final la France n'a même pas attribué un seul petit point pour la Finlande, ce fut une défaite que j'ai pris personnellement, 200 SMS de plus de ma part et l'honneur était sauve je suis sûr... Et puis même pas de commentaire acerbe sur Teräsbetoni de la part de nos commentateurs qui aurait pu nous faire rigoler : "Pas de commentaire Jean-Paul?", "Non pas de commentaire", c'est tout. A croire qu'ils avaient pour consigne de ne pas égratigner les participants. Mais mon plaisir fut d'entendre plusieurs fois les mots "heavy metal" prononcés par la bouche de Julien Lepers, j'en avais les larmes aux yeux d'émotion. Bref, ensuite en chanson notable nous avons eu évidemment l'Azerbaïjan et ses anges contre le démon et la Grèce avec une Shakira bis qui ressemblait quasiment à sa concurrente de l'Arménie. Tout cela a dû se jouer à la jupe la plus courte ou à l'attitude la plus pouffiasse vu que la Grèce a finie troisième et l'Arménie quatrième comme je le disais précédemment. Pour l'Espagne c'était du lourd, du très lourd avec un gars en rouflaquettes qui faisait du rap en espagnol avec une mini guitare en plastique. Bon, c'était une chanson humoristique mais on ne rigole pas avec l'Eurovision donc notre espagnol a fini (tout de même) au milieu du tableau. Sinon le gagnant fut le chanteur de la Russie, celui autour duquel tournait le champion de patinage artistique connu mais dont j'ai encore la flemme de chercher le nom. C'était bien nul mais il avait de beaux abdos et puis bon, il était déjà venu en 2006 à l'Eurovision avec une chanson toute aussi mièvre mais il s'était fait piquer sa première place par Lordi, c'était le bon temps!

J'y connais toujours rien mais à la question "que doit faire la France pour gagner l'Eurovision?", la réponse me parait simple : une Shakira à poil avec des abdos qui sort d'une panière à linge!


21 mai 2008

"Concours Eurovision de la chanson 2008", première demi-finale

Télévision 3/4

J'y connais rien aux grands concepts qui ont marqué durablement la télévision mais, depuis 50 ans, sévit chaque année, le temps d'une soirée, une émission à laquelle personne n'a pu échapper ne serait-ce que quelques minutes dans sa vie (à part les gros menteurs là-bas au fond), je veux bien entendu parler du "Concours Eurovision de la chanson" (facile, c'était dans le titre). Personnellement, je m'étais cantonné durant les 28 premières années de ma vie palpitante à regarder de temps en temps la fameuse cérémonie du décompte des points qui désigne le vainqueur. Avec un peu de chance, si on peut appeler ça de la chance, je tombais assez tôt sur l'émission pour voir un résumé en 2 minutes des superbes chansons et chorégraphies qui avaient alors égayé la soirée ou fait saigner les tympans et brûler les yeux des téléspectateurs, au choix. Mais, en 2006, un petit évènement avait fait en sorte que je m'étais retrouvé de mon plein gré en face de ma télé pour suivre l'intégralité de l'Eurovision.

En effet, cette année-là, suite à un vote du public, les finlandais avaient désigné le groupe Lordi pour représenter leur pays à ce concours. Vu que ça faisait depuis 2002 que je suivais ce groupe et que j'avais déjà eu l'occasion de les voir en concert par deux fois et puis, surtout, vu que ça m'éclatait énormément d'imaginer la réaction des petites vieilles devant leur poste de télé face à un groupe de hard-rock déguisé en monstres avec un chant crasseux, autant dire que l'émission était devenue subitement inloupable pour moi. Pourtant, ce n'était pas la première fois que le rock un peu énervé était représenté à l'Eurovision puisque la Norvège avait osé envoyer le groupe Wig Wam lors de l'édition de 2005. Cependant, c'était du hard-rock très édulcoré et qui n'avait pas le même impact, que ça soit visuel ou commercial, que Lordi. La preuve, ces derniers avaient bénéficié d'une mobilisation sans précédent des metalleux du monde entier alors que la prestation de Wig Wam était passée totalement inaperçue. Moi-même, j'avais organisé une soirée chez moi avec des potes (j'en ai des fois, ça dépend de l'orientation de la Terre par rapport à la Lune) pour suivre l'évènement et cela reste une soirée mémorable pour tout le monde où nous gueulions comme des putois devant un match de foot chaque fois que la Finlande recevait 12 points, c'est-à-dire la note maximum que peut donner un pays à une chanson. Joie décuplée par les commentaires de plus en plus acerbes, au fur et à mesure du décompte, de Michel Drucker et son acolyte, complètement aigris et blessés dans leur chauvinisme et leur esprit étriqué par la victoire des monstres finlandais, un grand moment! Bref, le groupe avait donc été propulsé vainqueur de l'Eurovision 2006 loin devant les autres concurrents avec un score jamais atteint auparavant alors que je n'imaginais même pas au départ qu'ils puissent ne serait-ce que passer l'épreuve des demi-finales. Oui, car il faut préciser que l'Europe de l'Eurovision est très élargie puisqu'on peut retrouver autant des pays comme la France ou l'Allemagne que des pays comme l'Israël ou la Turquie et chaque année des pays se rajoutent à la liste, à tel point qu'en 2004, les organisateurs ont du trouver un moyen de faire du tri pour éviter que l'émission dure 6 heures et que le taux de mortalité mondiale n'augmente de trop. D'où l'organisation d'une demi-finale pour tailler un peu dans le gras.

Mais cette année, ce n'est pas une mais deux demi-finales auxquelles nous avons le droit. Enfin, c'était peut-être aussi le cas l'année dernière mais comme je n'ai suivi qu'à moitié l'émission finale vu que le seul truc intéressant là-dedans c'était de revoir le vainqueur, c'est-à-dire Lordi, au début de l'émission et de voir une apparition du groupe Apocalyptica avant le décompte des points (mais où on avait subi en continu les jeux de mots lamentables de Tex et Julien Lepers pendant la prestation des deux groupes), autant dire que je n'ai pas trop suivi l'affaire. Enfin bref, vous vous doutez bien que si je vous parle de l'Eurovision cette année c'est qu'un groupe bien chevelu a été de nouveau envoyé par un pays de bon goût, en l'occurrence la Finlande une fois de plus qu'on ne peut cependant pas qualifier d'opportuniste puisque c'est encore une fois le vote du public qui en a décidé ainsi. Alors pourquoi je vous parle d'une des demi-finales dont personne n'en a rien à foutre et que je n'attends pas plutôt de vous raconter la finale qui n'intéresse déjà pas tellement grand monde? Et bien simplement parce que les chances de voir les représentants de la Finlande propulsés en finale étaient encore plus minces que pour Lordi et que j'avais alors bien peur de ne pas avoir d'autre occasion d'en parler. En effet, cette année les finlandais sont représentés par le groupe de heavy-metal épique et guerrier Teräsbetoni. Alors Teräsbetoni (à prononcer "terrasse bétonnée" mais avec "ni" comme dernière syllabe) à quoi ça ressemble donc? Déjà il faut savoir que Teräsbetoni en finnois ça veut dire "béton armé", tout un programme! Teräsbetoni c'est un peu les ManOwaR finlandais. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ManOwaR, qui est quand-même un de mes groupes préférés (c'est dire si c'est bien vu mes goûts très sûrs!) on peut les décrire comme des hommes, des vrais, ponants la virilité, les muscles, la bière, le heavy-metal, les combats d'épées seulement vêtus de peaux de bêtes, les virées en Harley Davidson avec une greluche sur le siège arrière, etc... le tout en jouant une musique martiale et épique par moments avec des riffs de guitare simples et efficaces. La chanson que Teräsbetoni interprète pour l'Eurovision se nomme "Missä miehet ratsastaa" qui pourrait se traduire en "Où les hommes chevauchent", vrai hymne à la virilité des hommes sur le dos de leurs chevaux galopants vers le champs de bataille où les ennemis du "true metal" se verront pourfendre par les épées déjà rougies par le sang des "falses one". Bon, j'extrapole un peu mais l'essence du message est là. Alors pourquoi un groupe aussi prometteur ne bénéficierait pas du même soutien que Lordi par la "communauté" metal? Et bien parce que le style que pratique Teräsbetoni ne peut être apprécié que par les grands esprits comme le mien et que des grands esprits, y en a pas des masses dans le metal. Bon ok, au départ, malgré un visuel jubilatoire, je ne le trouvais effectivement pas terrible le morceau de ce groupe mais, au fur et à mesure des écoutes et armé d'une bonne dose de second degré en relativisant également par rapport au contexte de l'Eurovision, force est d'avouer que je suis devenu complètement fan de la chanson en question et, à la fin de cette première soirée de demi-finales, je peux dire en toute objectivité qu'à côté des autres concurrents, Teräsbetoni c'est limite du Mozart ou plutôt du Wagner!

C'est chez moi, avec des pizzas, des chips, des bières et 2-3 personnes payées pour être mes amis le temps de la soirée, qu'on a regardé cette première demi-finale du "Concours Eurovision de la chanson 2008" dont la Finlande faisait partie. Cette demi-finale n'était diffusée par aucune chaîne française, même pas du câble, et comme dans mon bouquet freeTV je n'avais pas la RTBF, la chaîne belge francophone, on s'est contenté de la chaîne bulgare Bulgaria TV qui retransmettait l'évènement. Vu qu'on s'était bourré la gueule avant dans le bar en bas de chez moi pour profiter de l'happy hour que notre cher gouvernement a paraît-il projet de supprimer, on a loupé les 10 premiers concurrents mais, heureusement, le monde merveilleux d'internet m'a permis de voir tout de même les prestations que j'ai manqué. On commence doucement par le Montenegro qui nous envoie un espèce de Bernard Thibault de la CGT, en plus jeune, qui chante sur de la musique pop rock avec 4 danseuses/choristes d'âge bien mûr. Ils n'ont pas été choisis par le public pour passer en finale, à croire que les gens n'aiment pas les sosies des grandes figures du syndicalisme. Ce fut ensuite le tour d'Israël avec une sorte de Kamel Ouali seul sur scène avec quand-même 5 choristes situés 10 mètres derrière lui, une chanson bien guimauve donc sélectionnée pour la finale. L'Estonie nous joue la carte de l'humour avec une sorte de Les Musclés du "Club Dorothée" dont un des gars était un mélange entre Michaël Youn avec 30kg en plus et Michou et un autre ressemblait à Edwy Plenel, l'ancien directeur du journal Le Monde. Le public les a boudé malgré des danseuses dénudées qui posaient des pancartes avec par exemple une betterave affichée dessus, les gens n'ont donc aucune sensibilité. La Moldavie nous l'a joué à la française en nous proposant une sorte de Virginie Pouchain, la candidate malheureuse de l'Eurovision 2006, avec un ours en peluche dans la main et une chanson toute molle, bizarre que le public de l'Eurovision ne l'ai pas choisi pour la finale. Pour ce qui est de Saint Marin, pour leur première participation à l'Eurovision, ils nous ont envoyé un petit chanteur un peu ringard qui était pourtant bien formaté pour passer en finale. Pas de chance non plus pour la Belgique qui nous a proposé une petite chanson champêtre chantée dans une langue imaginaire avec une chanteuse décalée. Par contre l'Azerbaïdjan a envoyé le paquet et était assurée de passer en finale : la chanson commençait avec un chanteur déguisé en ange avec une voix de castra qui chantait un passage semi-opéra puis apparaît un chanteur à la voix roque assis à côté, tout de noir vêtu, les cheveux longs, avec une greluche en cuir qui le collait. Ouahou, presque metal tout ça et la dichotomie entre l'Enfer et le Paradis, voila qui marche toujours! Sauf qu'au bout d'un moment le sataniste se fait déshabiller et il avait un costume blanc en dessous de son costume de prince des ténèbres, du coup il chante main dans la main avec l'ange castra maintenant qu'il est plus présentable et donc il a le droit d'aller en finale. La Slovénie nous a envoyé une sorte de Shakira mais avec une mise en scène originale puisqu'au départ la nana est habillée en robe de diva et se trouve derrière des barreaux phosphorescents, le tout gardé par des mecs cagoulés habillés en sado-masos. Elle se défait de sa robe qui était enchaînée aux barreaux et nous fait une danse en tenue plus légère et colorée, la classe! Et pourtant, pas de finale pour elle. La Norvège a par contre eu la bonne idée de se faire représenter par des blondes pulpeuses, sortes de Destiny's Child nordistes, qui se sont donc vu tout logiquement propulsées en finale. Même chose pour la Pologne dont on retiendra de la prestation de la chanteuse ses dents en polystyrène! L'Irlande avait défrayé l'Eurovision, autant que Lordi à l'époque, en envoyant... une dinde. Mais pas genre les dindes habituelles mais une vraie dinde, enfin une marionnette tout du moins qui chantait dans un caddie amélioré avec des danseuses du Lido. C'était un morceau dance qui aurait fait fureur dans les années 90 mais pas auprès des fans de l'Eurovision visiblement. De l'Andorre je ne retiendrai que le superbe broshing de la chanteuse qu'on ne verra malheureusement pas en finale. Par contre la Bosnie-Herzégovine a fait fureur avec son couple de chanteurs qui jouent à cache-cache derrière du linge étendu pendant que des femmes font du tricot derrière, un instant vraiment magique, surtout la démarche style automate de nos protagonistes. L'Arménie nous a envoyé une énième Shakira mais en brune et anorexique donc forcément, sa place en finale était également assurée. Les Pays-Bas ont choisi une chanteuse au teint mat très contente d'être là sous musique semi-orientale, sûrement une des prestations les moins nulles et pourtant pas de finale pour elle. Ce fut enfin le tour de la Finlande qui ont enrichi leur show avec deux mecs en peau de bête sur les côtés qui tapaient sur des tambours, ils ont vraiment tout mis en oeuvre pour que je leur voue un culte ceux-là! Sinon bah c'était terrible et le pire, c'est qu'ils vont en finale, à croire que je n'étais pas le seul metalleux à faire une soirée Eurovision dis-donc! Dur pour la Roumanie de passer après cette déferlante de virilité avec leur couple qui chantait une chanson bien guimauve comme les téléspectateurs de l'Eurovision apprécient tant, du coup finale pour eux aussi! La Russie et la Grèce ont également obtenues leur place en finale en proposant pour l'une un chanteur à minettes avec un patineur artistique (connu apparemment d'après ce que me disaient mes collègues sportifs) qui tournait autour de lui et pour l'autre avec une... Britney Spears (pour changer de référence quand-même) à la musique physiquement intéressante.

J'y connais toujours rien mais je sais donc ce que je vais remanger des pizzas et boire de l'alcool Samedi soir devant ce programme hautement culturel qu'est l'Eurovision. En plus, cette fois-ci, ils pourront faire des plans larges sur le public sans se retrouver avec des images de rangées de sièges totalement vides. En tout cas, j'ai bien hâte d'entendre nos commentateurs français. En attendant, je vais tanner des peaux pour être un peu plus digne de mes nouvelles idoles.


07 avril 2008

"K2000", saison 1, épisodes 1 et 2

Télévision 3/4

J'y connais rien à la variation des discours mais pour une fois, je ne vais pas parler du télécatastrofilm de samedi dernier. Il faut dire qu'il n'était pas très passionnant, c'était une sorte de croisement entre les blockbusters "Volcano" et "Fusion" avec toujours les moyens de "Questions pour un champion" et avec un Luke Perry qui conduisait un véhicule-taupe histoire de creuser encore plus profond dans le plancher de sa carrière... nan mais j'ai dit que j'en parlerai pas de ce télécatastrofilm, n'insistez pas! Ce soir j'ai plutôt envie d'écrire au sujet d'une des séries cultes des années 80 qui a fait les grandes heures de la chaîne La Cinq, à savoir "K2000" ("Knight rider" en version originale)! Bon ok, je me moquais un peu des nostalgiques des machins à la con type "Dragon ball" et compagnie dans ma note précédente alors que "K2000" c'est pas du plus haut niveau mais j'ai une mauvaise foi tout à fait assumée et donc moi je dis que "K2000" c'est le bien! En fait, j'ai surtout envie d'aborder les deux premiers épisodes parce que j'ai l'impression que si tout le monde connaît la série, par contre quasiment personne ne connaît la genèse de l'histoire, je l'ai moi même découverte il n'y a que quelques années.

Michael Long est un policier de Los Angeles qui ne ressemble pas à grand chose et qui conduit quand-même une Pontiac Trans Am qui est une voiture des années 80 qui a toujours bien la classe je trouve, comme les De Lorean DMC-12. Bref, accompagné par Tanya, une fille qu'il est sensé protéger, il poursuit à travers le désert des méchants qui ont volé des plans secrets. Mais Tanya s'avère être en fait une vilaine fille qui n'hésite pas à lui tirer dans la tête! Michael n'est cependant pas mort parce que c'est quand-même un vétéran du Vietnam qui a une plaque de fer dans le crâne suite à une blessure de guerre et du coup, il est bien amoché mais ça aurait pu être grave pire. Lui et sa voiture sont récupérés par l'équipe de la fondation de Wilton Knight, un richissime inventeur qui est sur le point de mourir et qui a fondé un groupuscule gouvernemental pour traquer les méchants sur le terrain. Après une petite séance de chirurgie plastique, Michael Long se réveille avec la tête de... David Hasseloff! Quelle chance, à lui maintenant toutes les gonzesses! En fait on découvrira plus loin dans la série qu'il a hérité de la tête du fils de Wilton Knight et que ce fils est devenu un dangereux psychopathe. Réveillé, Michael apprend qu'on lui a donné une nouvelle identité, à savoir Michael Knight étant donné que Michael Long est officiellement déclaré mort. Il découvre aussi qu'on a fait tout plein de modifications sur sa Pontiac Trans Am qui bénéficie d'une structure ultra-blindée et de pleins de boutons à l'intérieur mais il ne laisse pas trop Devon, son nouveau patron et ami de Wilton Knight, lui expliquer comment tout ça marche, Michael étant pressé de se venger de Tanya et ses acolytes. Et c'est avec stupeur qu'il découvrira sur la route qu'en plus d'être équipée de plein de gadgets... sa voiture parle! En fait, il y a une intelligence artificielle d'installée du nom de K.I.T.T. (Knight Industries Two Thousand) qui peut tout contrôler dans la voiture mais qui a pour instruction d'épargner les vies humaines donc c'est un ordinateur à la cool qui fait des blagues et tout et qui autorise la conduite manuelle. Par contre, on découvrira un peu plus tard dans la première saison qu'il y a eu un prototype avant K.I.T.T. du nom de K.A.R.R. (Knight Automated Roving Robot) qui a lui pour instruction de sauver sa peau métallisée (c'est une Pontiac Trans Am tout pareil), ce qui fait donc qu'il a un "caractère" instable et dangereux mais tout ceci est une autre histoire!

Enfin bref, après inutile de développer plus en détail ces deux premiers épisodes qui se finissent en une banale histoire de vengeance, ce qui nous intéressait ici c'était la rencontre entre Michael Knight et sa monture. En tout cas, pour ces premiers épisodes, on sent bien que l'équipe de la série se cherche pour les effets spéciaux parce qu'on a le droit à quelques belles tuiles. Je ne suis absolument pas observateur mais il y a des trucs vraiment énormes que n'importe qui pourra déceler. D'abord, il y a la première scène où on voit K.I.T.T. se déplacer tout seul sans passager à son bord et on peut distinguer très clairement, du côté conducteur, les bras tendus sur le volant d'un mec déguisé de la même couleur que les fauteuils et qui les retire une fois la voiture immobilisée. La scène la plus poucesque est celle où on voit K.I.T.T., toujours sans passager, s'avancer de face vers un policier et en regardant du côté du siège du conducteur... on voit que c'est un mec qui porte une cagoule de la même couleur que le siège! On dirait un gars du Ku Klux Klan qui conduit une Pontiac Trans Am tunée, la classe américaine quoi! Il y a aussi cette scène où deux voleurs conduisent K.I.T.T. et ce dernier, facétieux, leur fait faire des tours à 360°. Or on voit bien que c'est le voleur côté conducteur qui tourne lui même à fond un volant rond, alors que le volant de K.I.T.T. est sensé être de style commandes d'avion. Bref, de quoi bien rigoler entre amis en faisant quelques ralentis!

J'y connais toujours rien mais y a pas à dire, les années 80 c'était vraiment les années du bon goût dans tous les domaines!


29 mars 2008

"Ciel de glace" et autres télécatastrofilms du samedi après-midi

Télévision 2/4

J'y connais rien aux néologismes lexicalisés mais "télécatastrofilm" c'est un terme à moi pour désigner les téléfilms catastrophes américains que TF1 nous diffuse avec bonheur en ce moment le samedi à 14h05 et que j'essaye de ne pas louper depuis que j'ai vu "Terreur dans les airs", formidable nanar télévisé à nombreux rebondissements qui contait les exploits d'un super flic qui sauve un avion de ligne télécommandé par un dangereux psychopathe au rire sardonique. Bon, par contre ces derniers temps j'ai pas trop assuré et j'ai loupé au moins deux télécatastrofilms dont un qui avait l'air hyper prometteur puisque ça se passait encore dans un avion de ligne mais avec en plus des fourmis tueuses dedans! Trop dégoûté de l'avoir loupé celui-là! Cependant, les télécatastrofilms qui se passent dans un avion c'est une vieille recette qui était revenue au goût du jour après les attentats du 11 septembre 2001 mais qui s'essouffle à nouveau. Nan, maintenant ce qui marche bien c'est les télécatastrofilms écologistes avec de bonnes grosses catastrophes naturelles dedans parce qu'aux USA on est quand même très militant sur le sujet!

Ainsi il y a quelques semaines on pouvait voir le téléfilm "Absolute zero" (je ne me rappelle plus du titre français) qui était une sorte de "Le jour d'après", le fameux blockbuster de Roland Emmerich, avec les moyens de "Questions pour un champion". Le téléfilm nous contait la survie d'un groupe de gentils américains suite à une inversion des pôles de la Terre qui fait que tout allait geler d'un coup. Mais bon, finalement pas grand chose de poucesque (c'est un autre néologisme à moi, quand on a envie de faire les pouces tellement c'est bien) là-dedans, à part peut-être le coup du méchant scientifique en chef qui voulait pas croire le gentil scientifique et du coup la population n'a pas été prévenue mais le méchant scientifique en chef meurt gelé parce qu'il a perdu du temps en allant récupérer des contrats donc du coup y a une morale dans tout ça parce que le méchant il est mort par cupidité et que la puissance de la nature est plus forte que la puissance de l'argent et ça c'est quand même des messages forts.

Un autre samedi après-midi on a eu le droit à "Ciel de feu" où, suite à une erreur de quelques scientifiques américains, un énorme astéroïde se casse en plusieurs gros morceaux et un de ces morceaux frôle la Terre et la fait un peu dévier de son orbite. Gros problème : la Terre se rapproche alors du Soleil! Du coup, tout le monde meurt de chaud et y a un petit groupe d'américains qui tente de survivre dont encore une fois un super flic qui protège sa copine, le frère de sa copine (qui est un des scientifiques à cause de qui y a tout ce bordel), sa fille, la mère de sa fille avec qui y a quand même encore des sentiments et puis le copain de sa fille qui est pas très clair parce que déjà il a les cheveux longs et puis ensuite il habite dans les mauvais quartiers, c'est un bad boy et le super flic de père lui fait les gros yeux. Ils doivent rejoindre un aéroport où l'avion d'un pote scientifique au frère de la copine du super flic doit les emmener au Groënland. Sauf qu'ils vont galérer avec leur 4x4 qui va exploser à cause de l'effet de la chaleur sur le réservoir d'essence et qu'ils vont rencontrer des super vilains qui eux sont pas cons parce qu'ils roulent dans une voiture où la climatisation est dérivée sur le réservoir et qui ont pris le contrôle d'une fontaine où ils attirent les gens et les buttent pour les détrousser. Heureusement à la fin avec l'équilibre des planètes du système solaire, la Terre reprend sa position initiale et tout le monde est sauvé, enfin juste ceux qui sont pas morts de chaud du coup ça fait plus beaucoup d'américains. Le pire c'est que je l'ai trouvé sympa en fait ce télécatastrofilm, l'idée était bonne et puis y avait de l'action!

Aujourd'hui, c'était un téléfilm du nom de "Ciel de glace" (parce qu'on aime varier les titres chez les traducteurs français - N.B : c'est "Frozen impact" en VO) qui se passait dans une ville du Vermont où s'abattait une tempête de grêle avec des grêlons gros comme des poings. Sauf que bon, dans les scènes de panique quand les gens courent partout et écrasent les grêlons, on voit bien que ce sont des gros morceaux de papier mâché.  Mais c'est la magie du télécinéma et on y croit quand même! C'était moins bien que "Ciel de feu" parce que c'était genre une catastrophe localisée de rien du tout qui n'allait pas régler le problème de la surpopulation mondiale mais bon, y avait quand même du suspens parce que le héros, qui bosse dans les secours ou un truc du genre, bah il a un fils qui doit se faire faire une greffe du foie, or l'avion qui transportait le foie en question s'est crashé dans le coin à cause de la tempête de grêle. Heureusement, il récupère le foie et puis au bout de plein de péripéties à vouloir sauver plein de gens parce que c'est quand même un héros, il emmène à temps son fils et son nouveau foie à l'hôpital où travaille sa femme de médecin et voila, y a un beau happy-end et presque personne est mort, même pas la méchante patronne de l'hôpital qui voulait pas que l'opération de greffe se fasse, cette vilaine (en plus elle avait vraiment une tête de méchante avec son chignon)!

J'y connais toujours rien mais c'est vraiment un plaisir la télévision de qualité!


23 février 2008

"Terreur dans les airs"

Télévision 4/4

J'y connais rien à "À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust. Par contre, généralement, je trouve assez facilement des moyens divers et variés de perdre mon temps. Alors que je finissais mon steak et mes haricots verts ce samedi à 14h, j'allumais ma télé sur TF1. Oui, parce qu'il existe une règle élémentaire qui stipule que le digestif du samedi après-midi se déroule mieux devant un programme télévisuel de qualité, ce que l'on est à coup-sûr de trouver sur TF1, à n'importe quelle heure de la journée. Là je tombe sur ce téléfilm américain dont j'ai visiblement loupé le début mais dont les premières minutes visionnées m'ont fait comprendre que ce n'était pas trop grave et que ça ne m'empêcherait pas d'absolument tout comprendre et de le regarder jusqu'à la dernière seconde. Il y a des moments dans la vie d'un homme où l'on sait reconnaître quand le destin nous appelle et qu'il est inutile d'essayer d'en échapper : il fallait que je regarde ce téléfilm jusqu'au bout, c'était écrit.

La première scène que j'ai visionné est celle d'un homme, que j'ai tout de suite compris que ça allait être le héros, qui fonce en moto vers un aéroport où un avion de ligne s'apprête à décoller. YEAH! Un téléfilm catastrophe aérien, j'étais déjà fan! En effet, outre les films catastrophes des années 70 à la "Airport" que tous les gens de ma génération ont regardé le dimanche soir en famille lors de leur rediffusion à la télé à la fin des années 80, je me suis bouffé sur youtube plein d'épisodes de l'émission très réussie "Aircrash investigation" de la National Geographic juste avant de prendre l'avion en juillet dernier pour un petit séjour au Canada, histoire d'être paré à toute éventualité : moteurs qui brûlent après passage au-dessus d'un volcan en éruption, toit côté passagers qui s'arrache à cause d'une érosion de la tôle, avion qui s'écrase parce que le pilote a laissé son fils jouer avec les commandes, moteur qui s'arrache au décollage, ... autant dire que je savais réagir à toutes les situations (par exemple, ça ne sert à rien de crier "aaaaaaaaah!!!" quand on va s'écraser) et j'étais plus à même d'apprécier pleinement ce téléfilm dont une rapide recherche sur le site de Telerama m'apprend qu'il se nomme "Terreur dans les airs" (Air panic en version originale).

Donc y a notre héros qui fonce avec sa moto et qui, arrivé à l'aéroport, court comme un dératé en criant "il faut arrêter cet avion!", celui qu'on a vu qu'il allait décoller, faisant fis de la sécurité qui le poursuit. On apprend que le mec est de la FAA, j'y connais rien mais je crois que c'est le FBI pour les avions. Donc bah du coup respect, alors les gars de la sécurité qui le poursuivaient et qui voulaient le tabasser deviennent gentils avec lui et l'aident à atteindre l'avion en question que les pilotes arrivent pas à arrêter et pour cause : quelqu'un contrôle l'avion à distance! On a donc le droit à des scènes avec des avions de ligne modélisés en 3D de l'époque de la Playstation 1 (le téléfilm date de 2001) qui évitent de se percuter de justesse. Le héros arrive finalement à rentrer dans l'avion par la porte arrière grâce à un des mecs de la sécurité qui l'a aidé à poursuivre l'avion fou avec un camion de maintenance et aussi grâce à une hôtesse de l'air blonde top bonne qu'on sait qu'à la fin il va se la faire.

Apparemment, le problème vient d'une puce de l'ordinateur de bord qui a été piraté. Mais quand le héros veut l'enlever, y a une voix qui parle dans la radio du cockpit et qui lui dit qu'il a pas intérêt à y toucher! La voix c'est celle du méchant psychopathe qui se fait appeler Caïn comme dans la Bible. Ce mec là c'est un gros malade! Il a aucune revendication et à cause de lui, y a 3 autres avions qui se sont crashés, ça devait être montré au début du téléfilm, c'est con du coup je crois que j'ai loupé des scènes de crash modélisées en 3D du début du millénaire... Il est tellement taré qu'il s'amuse à faire n'importe quoi avec l'avion et du coup le commandant de bord il est assommé au bout d'un moment. Heureusement y a un médecin à bord, un indo-pakistanais qui est venu avec sa famille, parce qu'au début, d'après le résumé donné sur le site de Telerama, la FAA pensait que c'était un groupuscule pakistanais la cause de tout ça mais en fait c'est un américain blanc, on le sait parce qu'en plus, le Caïn il apparaît sur les écrans de télé de l'avion et il fait peur aux passagers en leur disant "je suis le méchant, vous allez tous mourir!". Ouais donc du coup avec le personnage de l'indo-pakistanais ça fait genre y en a des biens, faut pas mettre tout le monde dans le même panier, tout ça! Y a aussi un noir top relou qui fait chier tout le monde parce qu'il est pas content mais en fait il a un grand coeur et puis y a un gros blanc qui sue et qui surjoue le mec totalement paniqué et lui on sait qu'au bout d'un moment il va faire une connerie et mourir.

Bref bon, y a plein de péripéties et au final le héros arrive à reprendre le contrôle de l'avion, il arrive à éviter de percuter une centrale nucléaire et du même coup à éviter de se faire abattre par des F-16 et grâce au commandant de bord qui a repris ses esprits, il arrive à poser l'avion. Par contre l'atterrissage est super rude, genre l'avion il frotte pendant plusieurs centaines de mètres sur son ventre parce que le train d'atterrissage était bloqué. Mais une fois stoppé bah les passagers sont super contents et sortent tranquillement parce que c'est un super avion qui prend même pas feu, en même temps y avait plus de kérosène dedans. Enfin bon, ensuite le héros il fait juste un petit smack à la blondasse d'hôtesse de l'air qui repart en ambulance parce qu'elle s'est fait mal au poignet. Mais c'est ce salaud de Caïn qui conduit l'ambulance! En plus il a une manette de jeu à côté de lui avec laquelle il fait décoller une autre maquette d'avion à distance pour recommencer son terrible projet de crash sur centrale nucléaire! Mais le héros pique une moto comme au début et il sauve la blondasse et cette fois il lui roule une vraie galoche! Enfin c'est plutôt elle qui lui roule une galoche, parce qu'aux USA ils ont un truc qui s'appelle le quart d'heure américain! Et Caïn bah lui il se fait écraser dans son ambulance par la maquette d'avion qu'il contrôlait mais qu'il contrôle plus trop et qui finalement va se crasher dans une maquette de terminal d'aéroport. Et là, boom!

J'y connais toujours rien mais ça serait pas mal que je sorte dehors là tout de suite, j'ai peur de m'enchaîner un deuxième téléfilm!


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