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Les notes de la catégorie "Cinéma"

13 novembre 2008

"Quantum of solace"

Cinéma 3/4

J'y connais rien aux théories de la physique quantique mais, ce week-end, je suis allé voir "Quantum of Solace", le dernier James Bond réalisé par Marc Forster avec, pour la seconde fois, Daniel Craig dans le rôle de l'agent le moins secret de la planète. "Quantum of Solace" commence là où "Casino Royal", le précédent James Bond, se terminait : après lui avoir tiré dans le genou, James Bond a capturé Mr. White, un homme de l'ombre qui travaille pour le compte de l'organisation terroriste "Quantum" laquelle est en quelque sorte responsable de la mort de Vesper, la femme que Bond a aimé bien que celle-ci l'ai trahi. Après une course poursuite au volant de sa célèbre Aston Martin avec les hommes de main de Mr. White, James Bond interroge ce dernier dans un lieu clos à Sienne en Italie aidé de M (la patronne du MI6, les services secrets britanniques) et de Mitchell, le garde du corps de celle-ci. Mais la seule chose qu'ils arrivent à apprendre de White au sujet cette organisation Quantum est qu'ils sont infiltrés partout et preuve en est faite immédiatement : le garde du corps de M tente de tuer nos héros. Après une nouvelle course poursuite cette fois-ci sur les tuiles des toits des maisons de Sienne, James Bond exécute le traître mais quand il revient dans le lieu de l'interrogatoire, White a disparu. Les fouilles qui sont faites dans l'appartement du garde du corps Mitchell mènent Bond en Haïti pour retrouver un contact du traître qu'il tue également. Il récupère alors une valise qui était destinée à ce contact ce qui l'amène à rencontrer Camille, une jeune femme qui le prend pour le géologue qu'elle devait rencontrer. En fait, l'homme que Bond a tué était chargé de supprimer Camille sous l'ordre de Dominic Greene (joué par le français Mathieu Amalric), son fiancé. Il faut dire que Greene n'est pas dupe au sujet de Camille car la seule raison pour laquelle celle-ci couche avec lui est pour se rapprocher du Général Medrano, un dictateur qui a tué la famille de Camille et que Greene va aider à faire un coup d'état en Bolivie en échange d'une parcelle de désert. Dominic Greene travaille en fait pour Quantum sous la couverture d'une fondation écologique et philanthropique mais dont le but est de s'approprier les ressources naturelles de la planète. Voilà donc notre James Bond amené à contrer les plans de Greene tout en étant guidé par son désir de vengeance (et donc sans l'approbation de sa hiérarchie) et à retrouver les gens qui ont amené Vesper à le trahir.

Avouons que le scénario est un peu confus, je n'ai moi-même pas trop compris les tenants et aboutissants de l'histoire sachant que celle-ci est truffée de trahisons, d'organisations gouvernementales qui se tirent dans les pattes et tout le tralala. Mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce James Bond qui reste dans la veine du précédent tout en apportant une dose plus conséquente d'action. Daniel Craig m'a en tout cas définitivement convaincu dans le rôle de Bond, j'attendais ce film pour me forger mon opinion à son sujet et je n'ai pas été déçu. Il campe un James Bond froid, animé par la vengeance, quasiment aussi assassin que ses ennemis - avec la seule différence qu'il est dans le "bon" camp - et qui ne lance pas pour autant de vanne pourrie quand il bute quelqu'un et qui n'est pas non plus un panneau publicitaire ambulant pour des marques diverses. Un James Bond plus "réel" et dénué de tout humour en quelque sorte, tout comme le dernier "Batman" qui donne une version plus froide du personnage tournée de façon à ce que cela en devient tout à fait réjouissant. Les scènes d'action sont donc assez nombreuses et spectaculaires sans pour autant tomber dans le "too much". Pour ce qui est des acteurs, ils sont tous assez impeccables même si la "James Bond Girl" jouée par Olga Kurylenko est un peu transparente dans le film et que Mathieu Amalric ne sera pas le méchant le plus marquant de l'histoire des James Bond même si sa composition m'a étonné car il pouvait être inquiétant dans certaines scènes alors qu'à la base ce gars à une tête toute gentille.

Bref, j'y connais toujours rien mais voila un James Bond qui satisfera les personnes qui étaient en manque d'action par rapport à l'opus précédent et qui ne devrait pas désarçonner pour autant les fans de "Casino Royal".


22 août 2008

"Le Chevalier Noir"

Cinéma 4/4

J'y connais rien aux chevaliers des temps modernes à part peut-être Michael Knight et sa monture mais il faut avouer que David Hasseloff ne fait plus trop partie des temps modernes. Toujours est-il que je suis allé voir "Le Chevalier Noir" ("The Dark Knight" en V.O.), le nouveau film sur Batman réalisé par Christopher Nolan, quasiment 20 ans après avoir vu en salle obscure le "premier" film - en mettant de côté celui de 1943 et celui de 1966 - réalisé par Tim Burton (ouais, y a pas à dire, c'est ce genre de réflexion qui me fait ressentir que je suis bel et bien trentenaire depuis 2 semaines). Bon, j'avoue, j'étais allé voir "Batman & Robin" au ciné aussi mais on va dire que ça ne compte pas hein? Bref, j'étais impatient de voir ce dernier opus de l'homme chauve-souris même si je ne me décrirais pas non plus comme un fan ultime des "Batman" : je trouve les versions par Tim Burton fort sympathiques mais pas si géniales que ce qu'on en dit, de même pour "Batman begins", du même Christopher Nolan, en précisant toutefois qu'il relevait largement le niveau par rapport aux deux précédentes bouses réalisées par Joel Schumacher (pendant longtemps j'ai dit que je trouvais "Batman forever" plutôt cool avec son côté coloré et plus proche de la série des années 60 mais je l'ai revu récemment et c'est quand même la grosse défaite avec des acteurs qui cabotinent comme jamais). Mais là je sentais quelque chose de spécial et pas du tout à cause de tout le foin qui a été fait à propos de la prestation de Heath Ledger dans le rôle du Joker car je me méfie toujours des louanges qui ont lieu après la mort d'un acteur. Cependant, force est d'avouer, après le visionnage de ce film, que sa prestation est époustouflante surclassant celle de Jack Nicholson dans le même rôle qui était pourtant déjà bien ultime!

Pour ce qui est du film en lui-même, plutôt que de le résumer je vais passer directement à mes impressions et je peux dire qu'il était fidèle à mes attentes : c'est-à-dire tout simplement excellent! Ceux qui s'attendent à un film de super-héros à la limite du fantastique avec des explosions à la pelle dès les premières minutes seront certainement très déçus! Les grosses scènes d'action (vraiment impressionnantes) démarrent à mon sens après 1h de pellicule. Je dirais même que le début du film ressemble à un film policier musclé avec un côté quasi-documentaire faisant penser immédiatement à un film de Michael Mann genre "Heat" avec la terriblissime scène d'ouverture qui consiste en un braquage en plein jour d'une banque qui blanchi l'argent de la pègre locale et dans laquelle on voit apparaître le Joker. Et tout de suite la couleur est donnée au film : il a la noirceur des versions par Burton mais la fantaisie et le second degré en moins. Dans d'autres cas, cela pourrait être une critique mais ici c'est vraiment un énorme atout au film! Fini les scènes oniriques et les cabotinages des uns et des autres, tous les personnages dans ce film sont profondément humains, leurs vertus et leurs vices poussés à l'extrême, certes, mais humains. Fini aussi les happy-ends mais je n'en dirai pas plus à ce sujet. Même la première scène où l'on voit Batman en action montre un personnage loin d'être un super-héros invincible puisqu'il est blessé par de simples morsures de chiens et il y a aussi un côté pathétique à cette scène étant donné qu'on y voit des civils qui se déguisent en Batman pour tenter maladroitement et inefficacement de l'imiter et de combattre eux aussi les truands. On sent aussi un héro fatigué dont tous les espoirs reposent sur le nouveau et dynamique procureur, Harvey Dent, qui lui permettra peut-être de raccrocher les gants et de vivre enfin libre son idylle avec Rachel Dawes. C'est sans compter le Joker qui plongera la ville dans le plus profond chaos, mettant en exergue les plus vils comportements dont même ceux du héros masqué ainsi que ceux de Harvey Dent, devenu Double-Face après avoir été défiguré suite à un piège du Joker aidé en cela par des flics corrompus. D'ailleurs, le personnage de Double-Face aurait mérité d'être plus développé mais il aurait fallut rajouter une heure de film pour ça. En tout cas, là aussi on est très loin des cabotinages de Tommy Lee Jones dans le même rôle. On n'arrive pas non plus à détester dans ce film les "vilains" qui sont encore une fois humains et qui sont ce qu'ils sont pour des raisons profondes. Ils sont le reflet de la société représentée par cette ville imaginaire qu'est Gotham, c'est-à-dire une société pourrie dominée par la corruption et la pègre. Le film n'est tout de même pas exempt de défaut et pourra paraître quelque peu longuet mais personnellement, je n'ai pas regardé ma montre une seule fois et je trouve ça bien que le film prenne le temps d'installer les personnages et de développer leur psychologie.

J'y connais toujours rien mais je conseille plus que vivement de voir ce film en V.O., histoire d'apprécier au mieux la prestation de Heath Ledger qui crève l'écran et ce ne sont pas là des louanges posthumes sans sincérité.


12 juin 2008

"Heavy Metal in Baghdad"

Cinéma 3/4

J'y connais rien à la crise en Irak mais, une fois n'est pas coutume, je suis allé la semaine dernière au cinéma voir un documentaire du nom de "Heavy Metal in Baghdad" qui était diffusé pour une séance unique au MK2 Quai de Seine à Paris dans le cadre du festival "Filmer la musique". C'est un film que j'avais déjà repéré il y a un bout de temps et que j'avais vraiment envie de voir étant donné que je suis très intéressé par tous les documentaires "sérieux" qui ont attrait à mon style musical de prédilection. Cependant, malgré ce que son titre pourrait faire penser et contrairement à l'excellent documentaire "Metal : Voyage au coeur de la bête" de Sam Dunn que j'ai également eu la chance de voir au ciné (et dont j'attends avec impatience sa suite "Global Metal" qui semble se rapprocher sur bien des points à ce "Heavy Metal in Baghdad"), ce documentaire est loin d'être susceptible de n'intéresser qu'un public d'initiés au metal et je dirais même que la musique passe très vite au second plan. C'est simple : nous avons là un témoignage poignant du désespoir mais surtout du courage de la jeunesse irakienne, des jeunes pourtant si proches de vous et moi qui souhaitent tout bêtement vivre leurs passions. Mais ce documentaire est également un témoignage efficace sur le chaos qui règne en Irak depuis la chute du régime de Saddam Hussein. Il a été sélectionné pour la "Berlinade 2008" mais en est malheureusement ressorti sans aucune récompense. Je n'imaginais vraiment pas qu'il serait diffusé un jour dans une quelconque salle obscure en France et j'étais plutôt résigné à attendre encore des mois avant une éventuelle sortie en DVD. Ce n'est d'ailleurs que la veille et totalement par hasard que j'ai appris sa diffusion, on ne peut vraiment pas dire que l'info a circulé du coup! Mais finalement, la grande salle du MK2 n'était pas aussi vide que ce que je craignais.

Eddy Moretti et Suroosh Alvi, qui réalisent ce "Heavy Metal in Baghdad", travaillent tous les deux pour l'iconoclaste magazine canadien Vice, au contenu souvent irrévérencieux et controversé. C'est en 2003, en lisant un article consacré au seul groupe de heavy metal irakien du nom d'Acrassicauda (qui est le terme latin pour désigner le scorpion noir, le plus dangereux de son espèce), que les deux compères décident de venir rencontrer les membres du groupe basé à Bagdad, juste après la chute du régime de Saddam Hussein. Je me rappelle d'ailleurs avoir vu la même année un très court reportage sur ce groupe dans l'émission "Le journal des bonnes nouvelles" sur Canal+, un peu avant l'invasion américaine, qui nous montrait les musiciens en train de jouer un morceau à la gloire de Saddam Hussein. En fait, ce que ne nous disait pas le reportage à l'époque, c'est que le groupe avait été obligé d'écrire cette chanson pour pouvoir être autorisé à jouer leur musique. Bref, avec "Heavy Metal in Baghdad", Eddy Moretti et Suroosh Alvi suivent les membres d'Acrassicauda sur 4 années, de 2003 à 2006, de manière très espacée. La première rencontre se passe donc en 2003, à Bagdad, dans le local de répétition du groupe situé dans le sous-sol du magasin d'un des musiciens. On se rend compte qu'au moins deux des gars du groupe, le batteur et surtout le bassiste, parlent un anglais parfait maîtrisant même les termes argotiques. Ils disent qu'ils ont appris à parler anglais en écoutant des lives de Metallica, Slipknot et d'autres groupes américains mais ça n'en reste pas moins impressionnant. Les réalisateurs du documentaire se débrouilleront par la suite pour organiser un concert du groupe dans le hall d'un hôtel même s'ils ne pourront pas y assister, coincés dans un pays voisin (en Jordanie il me semble) et ils laissent un collègue danois présent sur place filmer le tout. Rien que ce concert est une galère sans nom à réaliser : déjà il y a les menaces de ceux qui considèrent qu'ils jouent une musique américanisée doublée d'une musique de suppôts de Satan, il faut demander plusieurs fois les autorisations aux autorités (logique) qui ont la mémoire assez courte (on a le droit à des scènes assez cocasses comme quand le groupe va voir un soldat américain qui semble assez hébété que des jeunes irakiens lui demandent s'ils peuvent faire leur concert de metal), l'électricité saute régulièrement et le groupe doit utiliser un groupe électrogène de fortune, il y a des obus qui tombent aux alentours, etc... mais ça n'empêchera pas le groupe de tout donner et la quarantaine de jeunes présents au concert de totalement s'éclater! Ils se laissent même aller à du "headbanging" (l'action de remuer sa tête de haut en bas sur le rythme de la musique) même s'ils n'ont pas les cheveux longs et que le headbanging est encore mal vu en Irak étant donné que... ça ressemblerait aux mouvements que font les juifs lors de leurs prières! Assez chaotique tout cela donc... mais tellement rien par rapport à la situation du pays 3 ans plus tard!

En effet, Eddy Moretti et Suroosh Alvi reviennent en Irak en 2006 pour voir entre autre s'il reste des gars d'Acrassicauda vivants et pour savoir ce qu'ils sont devenus. Sauf que les visas sont désormais très durs à obtenir donc nos deux hommes vont en Allemagne pour pouvoir prendre le seul vol disponible pour le Kurdistan (Suroosh Alvi nous lit juste avant, complètement flippé, un article d'une journaliste du Times qui indique que le pilote de l'avion de ligne, par mesure de sécurité, doit faire faire une sorte de chute libre à l'engin pour éviter les tirs avant de se poser sur la piste) et ils vont tenter ainsi de passer la frontière irakienne par la route, un plan de malade quoi! Ils arrivent bien à atteindre l'Irak et là... les images qui s'enchaînent m'ont estomaqué, je pense que l'enfer existe bien sur Terre et qu'il se situe plus que certainement en Irak! La désolation est partout : les bâtiments sont en ruine, nos journalistes doivent porter un gilet pare-balles et circuler en 4x4 blindé avec une armada de gardes du corps locaux sur-armés pour 1500$ par jour car il y a des snipers partout qui tirent sur n'importe qui sans compter les kidnappings et les 300 morts quotidiens, etc... Même lorsque nos journalistes veulent s'arrêter 5 minutes dans un endroit à quelques centaines de mètres en face de leur hôtel d'où ils avaient entendu des rafales de tirs la veille au soir, leurs gardes du corps commencent à être complètement nerveux et à péter les plombs. Il faut dire que ce ne sont souvent que des citoyens normaux, ingénieurs ou commerçants, qui gagnent leur vie en faisant ce métier à côté. Et pendant ce temps, des journalistes de l'AFP font leurs reportages laconiques dans le hall de leur hôtel... Nos journalistes de Vice retrouvent le bassiste d'Acrassicauda et tombent d'accord, non sans mal, sur un lieu où ils pourront discuter en sécurité. Le bassiste leur apprend qu'il n'a pas vu les autres membres du groupe depuis 2 ans, alors même qu'un des gars habite à quelques mètres de chez lui, la plupart s'étant réfugié en Syrie. De même, leur local de répétition a été complètement anéanti par une roquette...

Bref, il y aurait tellement de choses à raconter sur ce documentaire mais d'une part, je risquerais d'oublier des tas de scènes (souvent hallucinantes comme ce type qui se baigne tranquillement dans la piscine extérieure d'un hôtel en Irak alors qu'il y a des rafales de tirs à une centaine de mètres de là) et d'autre part, tout cela serait de toute façon dérisoire à côté des images bien plus parlantes. Bon, ce film est loin d'être irréprochable : c'est souvent filmé à l'arrache avec les moyens du bord, ça donne envie de vomir tellement c'est mal cadré et que ça bouge de partout, il y a quelques longueurs, ... mais tout cela est tellement plus marquant que les dépêches laconiques de l'AFP ou les photos prises depuis les tanks américains! Comme je le disais, le heavy metal irakien n'est ici qu'une petite cocasserie comme point de départ du documentaire qu'on oublie finalement assez vite. Au fur et à mesure du doc, nous ne voyons plus à l'écran que des jeunes gens tout à fait "normaux" qui veulent juste avoir une vie normale mais dont le quotidien est la haine, la violence et la mort. A la fin on se dit même que c'est incroyable que le groupe soit encore en vie! Et on sort surtout de la séance avec un immense respect pour des jeunes gens qui savent ce que signifie "mourir pour sa passion", les groupes occidentaux qui nous parlent de "die for metal" dans leurs paroles nous semblent alors bien ridicules à côté! On sort également assez interrogatif au sujet de cette nouvelle "démocratie" installée par les américains et au sujet des fanatiques qui tuent arbitrairement leurs "frères" civils. Mais bon, je suis bien mauvais philosophe et piètre expert politique donc je m'arrêterai là sur ces considérations mais en tout cas, les choses ne sont pas toujours comme les médias veulent nous les montrer, comme par exemple la supposée haine entre les chiites et les sunnites, le bassiste d'Acrassicauda nous disant par exemple que sa femme est chiite alors que lui est sunnite (ou l'inverse). A la fin, les réalisateurs du documentaire retrouvent le groupe qui s'est réfugié au grand complet en Syrie, loin de la guerre civile (non sans avoir croisé, lors de leur exil, des bus totalement braqués au milieu du désert et s'étant fait braquer eux-même par leur chauffeur). Pourtant ils ne sont pas heureux pour autant, étant considérés comme des moins que rien en Syrie dont la population est plus que certainement lassée par le flot de réfugiés irakiens dans leur pays (plus d'un million) et étant donné peut-être que la guerre Iran-Irak dans les années 80 a laissé des rancoeurs, la Syrie étant à l'époque pro-Iran... Cependant, ce qu'on voudra retenir c'est surtout la joie des musiciens lorsqu'ils jouent leur musique devant un public conquis (alors qu'ils n'avaient pas rejoué ensemble depuis des années et que c'était seulement leur 6e concert en 6 ans) ou lorsqu'ils jubilent comme des gosses quand ils enregistrent leur démo en studio.

J'y connais toujours rien mais voilà donc un documentaire édifiant et avec un point de départ original sur un conflit qui nous semble si banal. Pour ce qui est d'Acrassicauda, les membres du groupes sont actuellement exilés en Turquie, à suivre...


22 mai 2008

"Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal"

Cinéma 2/4

J'y connais rien aux outils de prévention mais hier soir je suis allé voir "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" au cinéma et je ne sais pas trop comment parler de ce film sans faire des spoilers de partout. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un spoiler, c'est le fait de décrire une oeuvre en faisant plein de révélations susceptibles de gâcher le plaisir des personnes qui n'auraient pas vu l'oeuvre en question et qui auraient préféré découvrir tout ça par eux-même. Alors, ami lecteur qui n'a pas vu le film et qui ne veut rien savoir de l'intrigue, ARRÊTE LA LECTURE DE CET ARTICLE TOUT DE SUITE! Parce que je te préviens, je vais pas mal me lâcher... C'est bon t'es parti? Bien! Bon, alors, qui est resté du coup? C'est toi Marcel? Ahah sacré Marcel, toujours fidèle au poste! En fait je ne connais aucun Marcel mais je m'invente des lecteurs pour me donner une contenance. Bref, revenons à cet "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" qui, il faut l'avouer, n'est pas un titre terrible terrible, en français du moins. Ça fait un peu "Indiana Jones et l'univers du coffre magique" ou "Indiana Jones et le château du chevalier blanc", ça sonne un peu Disneyland quoi, mais bon. Je ne dirais pas que ça faisait 19 ans que j'attendais ce moment mais je dois avouer que j'étais bien content de savoir qu'un quatrième opus autour de ce personnage mythique du cinéma verrait le jour et, quelques semaines avant la sortie du film, j'avais déjà bien hâte d'être en salle obscure avec du pop-corn et du coca pour m'en prendre plein les yeux et les oreilles comme un gosse. Il faut dire qu'en 1989, j'avais vu "Indiana Jones et la dernière croisade" (ça c'était un bon titre!) au cinéma avec une copine mais ce n'était pas ma petite copine parce qu'à 11 ans je m'en fichais des filles et de toute façon, les filles c'est bête sauf que cette copine elle était quand-même sympa. Donc, je trouvais ça cool de me trouver de nouveau, 19 ans après, devant un "Indiana Jones" au cinéma mais sans copine cette fois, parce que les filles, même 19 ans après, c'est toujours aussi bête! Le film a commencé après une demi-heure de pubs et de bandes-annonce, dire que j'avais peur de ne pas arriver assez tôt... Bon attention, les spoilers c'est maintenant!

L'histoire d'"Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" commence aux Etats-Unis, dans le Nevada, en 1957 et on est tout de suite plongé dans l'ambiance des années 50 avec des jeunes qui font une course poursuite en voiture, pour s'amuser, avec un convoi de militaires, le tout sous de la musique d'Elvis Presley. Déjà on se dit qu'on va avoir un petit temps d'adaptation vu qu'on avait l'habitude de vivre les aventures d'Indy dans le cadre des années 30. En même temps, on est rassuré que Steven Spielberg et Georges Lucas, respectivement réalisateur et producteur du film comme à la bonne époque, aient intégré les 19 ans qui séparent dans la réalité ce film de l'opus précédent dont l'histoire se déroulait en 1938. Bref, le convoi s'arrête à la grille d'une zone militaire qui est bloquée par des gardes pour le motif que la zone doit être vidée du fait de tests en cours. Sauf qu'en fait, le convoi en question est composé de faux militaires américains qui tuent les gardes. Et pire que des faux militaires américains, ce sont surtout des pourritures de méchants russes communistes! Eh oui, changement d'époque donc, les nazis sont remplacés par les soldats bolchéviks de Staline. Et qu'ont-ils pas dans un de leurs coffres les russes? Le Professeur Jones dans ses habits d'aventurier bien-sûr! D'ailleurs, l'apparition d'Indiana Jones est vraiment bien menée et on sentait que tout le monde dans la salle jubilait devant la scène.

Alors pourquoi nos russes ont ils kidnappé et emmené Indy en ces lieux avec son copain "Mac" (un espion anglais avec qui il a combattu durant la Seconde Guerre Mondiale d'après ce qu'on nous fait comprendre)? Et bien parce qu'apparemment il a étudié il y a 10 ans un objet dont les méchants sont très intéressés, surtout la vilaine Colonel Irina Spalko. Cet objet se trouve dans cette zone militaire, plus précisément dans le hangar 51 (tiens, la Zone 51 dans le Nevada, ça ne vous dit rien?) où se trouvent toutes les caisses renfermant les secrets gardés par les américains, souvenez-vous du final d'"Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue" quand un employé range l'Arche d'Alliance dans un hangar au milieu de milliers d'autres caisses en bois, bah c'est là! Et qu'y a t'il dans la caisse hautement magnétique qu'Indiana Jones a trouvé pour les russes? Et bah vous ne le devinerez jamais... c'est le corps d'un des extra-terrestres qui s'étaient écrasés avec leur vaisseau à Roswell au Nouveau-Mexique en 1947! Quand je vous disais qu'on a changé d'époque, les années 50 dans la culture américaine c'est aussi les martiens et leurs soucoupes volantes!

Dans un enchaînement de scènes dantesques où Harrison Ford, malgré ses 66 ans, nous prouve qu'il peut encore faire des cabrioles comme au bon vieux temps (avec de multiples clins d'oeil aux précédents films comme lorsqu'il fait tomber la caisse renfermant l'Arche d'Alliance), Indiana Jones arrive à s'échapper alors qu'en plus des russes, il avait contre lui son collègue Mac qui travaille en fait à la solde de nos bolchéviks juste pour une histoire de sous. Et là on assiste à la première scène complètement farfelue du film puisque Indiana Jones rentre dans une maison située dans un lotissement proche de la zone militaire pour trouver refuge et il se rend compte que c'est en fait un faux lotissement de maisons (néanmoins fonctionnelles) habitées par des mannequins et pour cause : c'est un lotissement construit en vue d'un test de bombe nucléaire (changement d'époque toujours!) qui va se produire dans une vingtaine de secondes! Et comment notre Indy va échapper à une dévastation nucléaire? Tout simplement en s'enfermant dans un frigo des années 50 en plomb! Nous avons donc la première séquence de cinéma, à ma connaissance, d'un frigo volant après une explosion nucléaire sous les yeux médusés de marmottes faites en images de synthèse moches! D'ailleurs, ce n'est pas tellement cette scène au delà de l'improbable qui m'a "choqué" mais l'utilisation que j'ai trouvé personnellement excessive d'images de synthèse dès ces 20 premières minutes de film (l'explosion nucléaire, la faune du désert du Nevada, etc...) alors qu'on nous avait promis une réalisation à l'ancienne! Avec le coup des marmottes, j'avais presque l'impression d'être devant un Pixar! Mais bon, il faut avouer qu'on aura tout de même le droit à de très nombreuses scènes à l'ancienne dans la suite du film et la photographie correspond à celle des précédents opus donc pas de quoi crier au scandale... du moins pour l'instant!

Bon, donc notre Indy a échappé aux russes et à une explosion nucléaire mais ce n'est pourtant que le début de ses ennuis! Il est récupéré par des mecs du gouvernement qui l'aident à se décontaminer mais qui ont l'air plutôt de se foutre de ce qu'il s'est passé dans la Zone 51 et qui semblent même accuser le Professeur Jones de sympathiser avec les communistes! Eh oui, les années 50 aux USA c'est aussi les années du maccarthysme même si en 1957 on peut plutôt parler de post-maccarthysme. Bref, pour une raison que je n'ai pas trop capté, il se voit également obligé de prendre des vacances plus ou moins définitives vis à vis de l'université où il enseigne. D'ailleurs en parlant de l'université, il est à noter que la mort de l'acteur qui jouait Marcus Brody a été pris en compte dans l'histoire du film et puis, parce que Sean Connery avait qu'à dire oui quand on lui a proposé de jouer dans ce nouvel opus, on apprend que le père d'Indy est également décédé. Notre vieillissant héros se prépare donc à partir prendre sa retraite forcée lorsqu'il est alpagué par un jeune motard rebelle, Mutt Williams (qu'on sait tout de suite qu'à la fin on nous apprendra que c'est en fait le fils d'Indiana Jones) qui lui demande de l'aide. A partir de là, on aura le droit à quelques scènes d'auto-dérision réjouissantes où le jeune homme se fout de l'âge d'Indy en le traitant de papy ou en lui demandant par exemple s'il n'a pas 80 ans. Bref, c'est Mary Williams (dont le nom ne dit rien à Indy), la mère du garçon, qui a enjoint son fils à demander de l'aide au Professeur Jones pour retrouver un ami commun, Harold Oxley, qui connaît quelques problèmes au Pérou suite à sa quête d'un mystérieux crâne en cristal, le crâne d'Akator, lequel intéresse également nos méchants russes du début. L'aventure va donc réellement commencer pour notre cher Indiana Jones!

Ouais je sais, là je commence à bâcler l'histoire mais c'est parce que je ne vais pas non plus raconter tout le film et aussi parce qu'à partir de là, le scénario commence à être réellement confus pour moi! Mais de toute façon, trêve de bavardages, la question principale c'est quand même de savoir : qu'est-ce qu'il faut penser de ce film? Je dirais que je suis sorti de la séance content mais très mitigé. Content parce que déjà, le fait de retrouver le personnage d'Indiana Jones est un pur plaisir et on sent d'ailleurs que Spielberg et Lucas ont voulu faire un film pour les fans en respectant les codes du personnage tout en intégrant le poids des années et en parsemant ça et là des références aux anciens films de la série mais également des clins d'oeil à "Star Wars" ou même "American graffiti" par exemple. On a le droit au retour de personnages comme Marion, la copine d'Indy dans le premier opus, qui est en fait la fameuse Mary Williams, la mère du jeune homme, et qui a plutôt bien vieillie j'ai trouvé. Autres clins d'oeil : Indy utilise désormais certaines expressions de son père comme le "c'est intolérable!" ou quand dans une scène il regarde, impassible, son fils se marrer comme le faisait Sean Connery dans la séquence du side-car lors du précédent opus. Bref, Harrison Ford porte toujours bien le costume d'Indy, le contexte historique est déroutant au début mais on s'y fait vite et cela permet de voir évoluer le personnage et d'éviter une redite et il y a de nombreuses scènes qui rappellent le bon temps.

Alors qu'est-ce qui fait que je suis quand-même mitigé au final? Et bien le scénario... j'ai trouvé que c'était du grand n'importe quoi! Certes, le mythe des connaissances avancées du peuple Maya qui auraient été en fait transmises par des extra-terrestres venus sur Terre il y a 5000 ans est un sujet sympathique... mais dans un épisode d'"X-Files", pas dans un "Indiana Jones" quoi! Ou alors traité d'une autre façon beaucoup plus suggérée. Là on ne nous épargne rien : une scène finale avec un gros plan sur le visage d'un extra-terrestre super mal fait et l'envol dévastateur d'une soucoupe volante géante, le tout en images de synthèse... Ne parlons pas de la scène où le fils d'Indiana Jones joue à Tarzan de lianes en lianes avec des singes qui le suivent, ces animaux étant également en images de synthèse. Et il y a des tas d'autres exemples de la sorte! Trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux a-t-on coutume de dire. J'ai l'impression qu'on n'aurait jamais eu un tel scénario avant l'avènement des images de synthèse, quand les réalisateurs étaient obligés d'exploiter leur talent et leur imagination pour rendre certaines scènes crédibles alors qu'aujourd'hui, la facilité donnée par les effets par ordinateur leur font souvent faire des scènes à la limite du ridicule. Et puis le mariage à la fin... bon ça à la rigueur, ce n'était pas le plus choquant. Les personnages secondaires ne sont pas tous très intéressants, la vilaine Irina Spalko n'est pas une méchante si terrible que ça, le personnage du traître Mac est relativement inconsistant ainsi que celui du vieux Oxley. Par contre, j'ai trouvé que Shia LaBeouf s'en sortait pas mal dans le rôle du fils d'Indy alors que j'étais un peu réticent au début, il faut dire que le dernier film dans lequel je l'avais vu jouer c'était "Transformers", donc bon, il revient de loin! Mais à part ça, le choix des acteurs était quand-même tout à fait correct. Ce n'est vraiment que le scénario et les scènes en images de synthèse qui m'ont posé problème.

J'y connais toujours rien mais je pense que j'irai revoir ce film dans quelques semaines, histoire de mieux appréhender le scénario et parce qu'au final, on a quand-même là un film fort divertissant.


04 mai 2008

"Iron Man"

Cinéma 3/4

J'y connais rien à l'univers Marvel, enfin disons très peu, mais je suis tout de même allé en salle obscure voir le film "Iron Man" réalisé par Jon Favreau. Pourtant, je ne suis pas du tout fan des films de super héros : je n'ai pas du tout été emballé par les "X-Men", j'ai trouvé les "Spider Man" assez pénibles avec cet amas d'images de synthèse vraiment mal fait à mon goût (quel intérêt de - mal - modéliser Spider-Man alors qu'un cascadeur en costume aurait fait l'affaire?), "Les 4 fantastiques" était aussi distrayant que ridicule et j'en passe et des "meilleurs" avec souvent des scenari gnangnans qui auraient pu être écrits par des jeunes ados boutonneux. Heureusement, il y a tout de même quelques films réussis dans le genre tels les "Batman" (on va dire que "Batman & Robin" n'a jamais existé ok?), c'est-à-dire souvent lorsque le héros est plus sombre que les habituels super héros parfaitement vertueux. Et c'est bien le cas de cet "Iron Man" alias Tony Stark dans le civil.

Tony Stark est un véritable génie de la technologie, à vrai dire aussi génial qu'il est inconscient, cyniquement drôle, playboy et riche. Il est à la tête d'un empire hérité de son père, la Stark Industries, et met son formidable cerveau au profit de la glorieuse nation américaine en créant, entre autre, des armes de toute sorte. Il se déplace d'ailleurs sur le terrain en Afghanistan pour présenter à ses compatriotes soldats, dont son pote le Colonel Jim Rhodes, son tout dernier bébé : le missile Jericho, avec un exemple concret qui enthousiaste tout le monde. Tout le monde... dont surtout des seigneurs de guerre qui se nomment "les 10 anneaux" et qui mènent une attaque contre le convoi qui ramène Tony Stark et capturent alors ce dernier. Durant l'attaque, Tony Stark a reçu des éclats d'obus dans la poitrine et ne doit sa survie que grâce à son compagnon de cellule, Yinsen, qui lui a placé un electro-aimant de fortune qui évite que les éclats ne pénètrent plus profondément dans son coeur. Grâce à son génie, Stark va améliorer et miniaturiser le procédé en créant une sorte de mini réacteur, enfoncé dans son corps mais visible en surface, de quoi lui sauver la vie 100 fois. Mais l'heure n'est pas à faire mumuse puisque Stark a pour ordre de reconstruire le missile Jericho qui a tant impressionné le gang des "1O anneaux" dont le vilain Raza, très admiratif au sujet la vie de Genghis Khan et qui est bien décidé à devenir lui aussi un grand conquérant comme son idole. Mais Stark va feinter tout ce monde et construire à la place une armure robotisée, épaulé en cela par Yinsen qui donnera jusqu'à sa vie pour faire gagner du temps à Stark. Avant de mourir, il lui donnera comme conseil de ne pas gâcher sa vie. Stark fout donc la pâtée aux méchants grâce à sa super armure et réussit à s'enfuir. Il est récupéré par l'armée américaine qui le ramène chez lui. Il fait alors une conférence de presse pour annoncer qu'il ferme le pôle armement de la Stark Industries et il est bien décidé à mettre à profit son expérience pour reconstruire une super armure, beaucoup plus perfectionnée que le prototype créé dans la grotte afghane, pour sauver la veuve et l'orphelin en ne mettant au courant que sa très serviable secrétaire Pepper Potts et son copain Jim Rhodes. Mais il apprendra qu'Obadiah Stane, le bras droit de la Stark Industries depuis l'époque où le père de Tony Stark menait la baraque, continue à vendre des armes aux "10 anneaux" et projette de créer lui aussi son armure robotisée (l'Iron Monger dans la BD).

Voilà enfin un bon film de super héro bien plus adulte que les films que j'ai cité précédemment. Déjà, le réalisateur prend le temps d'installer ses personnages, ce qui frustrera plus que certainement les amateurs d'action pure et dure bien que ces derniers n'auront pas à attendre si longtemps avant de voir de grosses explosions. Ensuite, le personnage de Stark n'est pas un modèle de vertu au début du film mais c'est justement ce qui le rend bien plus intéressant que les autres héros à mon goût. C'est un humain avec ses vices qui n'a aucun super pouvoir et qui ne doit son statut de super héro que grâce à son cerveau et son expérience quelque peu torturée. Sinon, mention très bien aux effets spéciaux qui sont judicieusement utilisés : on n'a pas une impression d'un dégueuli d'images de synthèse qui sont pourtant nombreuses mais qui sont surtout bien réalisées et c'est ce qui fait la différence. De plus, les fans du comics original n'auront pas l'impression d'être lésés car si l'alcoolisme de Tony Stark n'est pas abordé dans ce film, il y a beaucoup de références qui ont été respectées à commencer par les personnages à quelques changements près puisque "les 10 anneaux" ne sont pas de vilains vietnamiens communistes mais des seigneurs de guerre en Afghanistan (mais ce qui évite ainsi de politiser l'histoire et c'est tant mieux!) et Yinsen est afghan lui-même. Jim Rhodes n'a par contre qu'un rôle de faire valoir dans le film alors que dans la BD il a une place plus importante, devenant même Iron Man quand Stark sera plongé dans l'alcoolisme. Mais il y a tout de même un clin d'oeil dans le film qui fait référence à ce dernier point. Il y a bien d'autres clins d'oeil dont même une courte apparition du prolifique dessinateur Stan Lee, qui a créé le personnage de Iron Man, et une référence au S.H.I.E.L.D. (l'acronyme de Strategic Homeland, Intervention, Espionage Logistics Division dans le film mais cet acronyme est différent dans la BD), l'organisation gouvernementale dont fera partie Iron Man. A ce sujet, il faut vraiment rester à la toute fin du générique car une petite surprise vous attend avec une confrontation entre Tony Stark et Nick Fury, interprété par Samuel L. Jackson, le super agent secret chef du S.H.I.E.L.D. (bon ok, c'est plus une surprise du coup). Et j'en oublie bien d'autre mais bon, z'avez qu'à aller voir le film non mais! Sinon, pour finir, la bande son m'a bien plu puisqu'elle était résolument rock avec un bon petit "Back in black" d'AC/DC d'entrée de jeu et puis l'incontournable "Iron Man" de Black Sabbath tout à la fin ainsi que d'autres choses sympathiques comme "Institutionalized" de Suicidal Tendencies entre autre. Sur le même sujet, il faut noter que d'après le générique, Tom Morello, le guitariste de Rage Against The Machine et Audioslave, a fait les arrangements de guitare de la musique du film.

J'y connais toujours rien mais voilà donc un film bien sympathique dont on espère une suite à la hauteur!


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