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22 août 2008

"Je m'occupe du café"

Théâtre 2/4

J'y connais rien à la torréfaction mais hier soir je suis allé voir "Je m'occupe du café", de Nathalie Albar et Florence Lavergne (qui jouent également dans la pièce), au théâtre Trévise à Paris. La pièce se déroule dans une salle des fêtes où avait eu lieu l'anniversaire des 30 ans d'un certain Philippe. Dans la salle il ne reste plus que Martha, une fille de style bohème, indomptable et à l'humour caustique. Déboule ensuite, armée de son balai, Alex qui est la femme de Vincent lequel n'est tout autre que le frère de Martha et l'ami d'enfance du nouveau trentenaire. Alex est une véritable casse-bonbons du genre donneuse de leçons, du genre aussi à dire "tu sais que je n'aime pas critiquer mais..." et à casser du sucre derrière le dos des gens, du genre également à imposer ses principes, etc, etc... bref, la caricature même de la mégère. Est présent également Antoine, un grand benêt qui a toujours un dicton ou un proverbe pour toutes les situations, le genre de gars gentil et inoffensif qui ne s'embrouille avec personne et qui est accessoirement le cousin de Philippe. Alex râle car son mari Vincent, qui est parti raccompagner chez lui le trentenaire Philippe complètement saoul, n'est toujours pas revenu. On peut dire que pendant les 20 premières minutes de la pièce on n'entend qu'elle, critiquant à tout va comme on peut se l'imaginer et faisant de la philosophie de comptoir. Finalement, Vincent est revenu, les mains pleines de cambouis, la batterie de la voiture est visiblement à plat et Philippe dort sur la banquette arrière. Tout ce beau monde est donc bloqué dans la salle tant que la voiture n'est pas réparée. Vincent se fait copieusement incendier par sa femme et on sent tout de suite qu'il est plutôt très lâche et qu'il la laisse s'imposer et partir dans des discours délirants sous l'oeil moqueur de Martha. Au fur et à mesure de la soirée les engueulades en tout genre s'accumulent, la voiture devient définitivement hors d'état de marche et ce n'est pas vraiment le café que nos protagonistes boivent pour patienter qui détend les nerfs. Soudain, du bruit résonne depuis les cuisines. C'est en fait une des invitées qui s'était endormie sur les toilettes et qui vient de se réveiller. Mais Vincent semble bien connaître cette jeune femme et redouter même sa présence... Bref, pour résumer, nous avons là une comédie plutôt douce-amère, remplie de jolies proverbes et de réflexions plus ou moins caustiques sur la vie, de petites vannes et de moments plus émotionnels. J'ai trouvé que cette pièce avait quelques longueurs et s'éternisait même un peu sur la fin mais on ne passe pas un mauvais moment pour autant et on se sent même assez proche des personnages. Par contre, l'interprétation sonnait un peu faux parfois mais bon, rien de bien choquant non plus.

J'y connais toujours rien mais si vous aimez les comédies légères avec une part d'émotion, peut-être trouverez-vous votre compte avec ce "Je m'occupe du café" (je sais, c'est moisi comme conclusion mais il se fait tard!).


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