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Les notes de mai 2008

22 mai 2008

"Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal"

Cinéma 2/4

J'y connais rien aux outils de prévention mais hier soir je suis allé voir "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" au cinéma et je ne sais pas trop comment parler de ce film sans faire des spoilers de partout. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un spoiler, c'est le fait de décrire une oeuvre en faisant plein de révélations susceptibles de gâcher le plaisir des personnes qui n'auraient pas vu l'oeuvre en question et qui auraient préféré découvrir tout ça par eux-même. Alors, ami lecteur qui n'a pas vu le film et qui ne veut rien savoir de l'intrigue, ARRÊTE LA LECTURE DE CET ARTICLE TOUT DE SUITE! Parce que je te préviens, je vais pas mal me lâcher... C'est bon t'es parti? Bien! Bon, alors, qui est resté du coup? C'est toi Marcel? Ahah sacré Marcel, toujours fidèle au poste! En fait je ne connais aucun Marcel mais je m'invente des lecteurs pour me donner une contenance. Bref, revenons à cet "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" qui, il faut l'avouer, n'est pas un titre terrible terrible, en français du moins. Ça fait un peu "Indiana Jones et l'univers du coffre magique" ou "Indiana Jones et le château du chevalier blanc", ça sonne un peu Disneyland quoi, mais bon. Je ne dirais pas que ça faisait 19 ans que j'attendais ce moment mais je dois avouer que j'étais bien content de savoir qu'un quatrième opus autour de ce personnage mythique du cinéma verrait le jour et, quelques semaines avant la sortie du film, j'avais déjà bien hâte d'être en salle obscure avec du pop-corn et du coca pour m'en prendre plein les yeux et les oreilles comme un gosse. Il faut dire qu'en 1989, j'avais vu "Indiana Jones et la dernière croisade" (ça c'était un bon titre!) au cinéma avec une copine mais ce n'était pas ma petite copine parce qu'à 11 ans je m'en fichais des filles et de toute façon, les filles c'est bête sauf que cette copine elle était quand-même sympa. Donc, je trouvais ça cool de me trouver de nouveau, 19 ans après, devant un "Indiana Jones" au cinéma mais sans copine cette fois, parce que les filles, même 19 ans après, c'est toujours aussi bête! Le film a commencé après une demi-heure de pubs et de bandes-annonce, dire que j'avais peur de ne pas arriver assez tôt... Bon attention, les spoilers c'est maintenant!

L'histoire d'"Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" commence aux Etats-Unis, dans le Nevada, en 1957 et on est tout de suite plongé dans l'ambiance des années 50 avec des jeunes qui font une course poursuite en voiture, pour s'amuser, avec un convoi de militaires, le tout sous de la musique d'Elvis Presley. Déjà on se dit qu'on va avoir un petit temps d'adaptation vu qu'on avait l'habitude de vivre les aventures d'Indy dans le cadre des années 30. En même temps, on est rassuré que Steven Spielberg et Georges Lucas, respectivement réalisateur et producteur du film comme à la bonne époque, aient intégré les 19 ans qui séparent dans la réalité ce film de l'opus précédent dont l'histoire se déroulait en 1938. Bref, le convoi s'arrête à la grille d'une zone militaire qui est bloquée par des gardes pour le motif que la zone doit être vidée du fait de tests en cours. Sauf qu'en fait, le convoi en question est composé de faux militaires américains qui tuent les gardes. Et pire que des faux militaires américains, ce sont surtout des pourritures de méchants russes communistes! Eh oui, changement d'époque donc, les nazis sont remplacés par les soldats bolchéviks de Staline. Et qu'ont-ils pas dans un de leurs coffres les russes? Le Professeur Jones dans ses habits d'aventurier bien-sûr! D'ailleurs, l'apparition d'Indiana Jones est vraiment bien menée et on sentait que tout le monde dans la salle jubilait devant la scène.

Alors pourquoi nos russes ont ils kidnappé et emmené Indy en ces lieux avec son copain "Mac" (un espion anglais avec qui il a combattu durant la Seconde Guerre Mondiale d'après ce qu'on nous fait comprendre)? Et bien parce qu'apparemment il a étudié il y a 10 ans un objet dont les méchants sont très intéressés, surtout la vilaine Colonel Irina Spalko. Cet objet se trouve dans cette zone militaire, plus précisément dans le hangar 51 (tiens, la Zone 51 dans le Nevada, ça ne vous dit rien?) où se trouvent toutes les caisses renfermant les secrets gardés par les américains, souvenez-vous du final d'"Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue" quand un employé range l'Arche d'Alliance dans un hangar au milieu de milliers d'autres caisses en bois, bah c'est là! Et qu'y a t'il dans la caisse hautement magnétique qu'Indiana Jones a trouvé pour les russes? Et bah vous ne le devinerez jamais... c'est le corps d'un des extra-terrestres qui s'étaient écrasés avec leur vaisseau à Roswell au Nouveau-Mexique en 1947! Quand je vous disais qu'on a changé d'époque, les années 50 dans la culture américaine c'est aussi les martiens et leurs soucoupes volantes!

Dans un enchaînement de scènes dantesques où Harrison Ford, malgré ses 66 ans, nous prouve qu'il peut encore faire des cabrioles comme au bon vieux temps (avec de multiples clins d'oeil aux précédents films comme lorsqu'il fait tomber la caisse renfermant l'Arche d'Alliance), Indiana Jones arrive à s'échapper alors qu'en plus des russes, il avait contre lui son collègue Mac qui travaille en fait à la solde de nos bolchéviks juste pour une histoire de sous. Et là on assiste à la première scène complètement farfelue du film puisque Indiana Jones rentre dans une maison située dans un lotissement proche de la zone militaire pour trouver refuge et il se rend compte que c'est en fait un faux lotissement de maisons (néanmoins fonctionnelles) habitées par des mannequins et pour cause : c'est un lotissement construit en vue d'un test de bombe nucléaire (changement d'époque toujours!) qui va se produire dans une vingtaine de secondes! Et comment notre Indy va échapper à une dévastation nucléaire? Tout simplement en s'enfermant dans un frigo des années 50 en plomb! Nous avons donc la première séquence de cinéma, à ma connaissance, d'un frigo volant après une explosion nucléaire sous les yeux médusés de marmottes faites en images de synthèse moches! D'ailleurs, ce n'est pas tellement cette scène au delà de l'improbable qui m'a "choqué" mais l'utilisation que j'ai trouvé personnellement excessive d'images de synthèse dès ces 20 premières minutes de film (l'explosion nucléaire, la faune du désert du Nevada, etc...) alors qu'on nous avait promis une réalisation à l'ancienne! Avec le coup des marmottes, j'avais presque l'impression d'être devant un Pixar! Mais bon, il faut avouer qu'on aura tout de même le droit à de très nombreuses scènes à l'ancienne dans la suite du film et la photographie correspond à celle des précédents opus donc pas de quoi crier au scandale... du moins pour l'instant!

Bon, donc notre Indy a échappé aux russes et à une explosion nucléaire mais ce n'est pourtant que le début de ses ennuis! Il est récupéré par des mecs du gouvernement qui l'aident à se décontaminer mais qui ont l'air plutôt de se foutre de ce qu'il s'est passé dans la Zone 51 et qui semblent même accuser le Professeur Jones de sympathiser avec les communistes! Eh oui, les années 50 aux USA c'est aussi les années du maccarthysme même si en 1957 on peut plutôt parler de post-maccarthysme. Bref, pour une raison que je n'ai pas trop capté, il se voit également obligé de prendre des vacances plus ou moins définitives vis à vis de l'université où il enseigne. D'ailleurs en parlant de l'université, il est à noter que la mort de l'acteur qui jouait Marcus Brody a été pris en compte dans l'histoire du film et puis, parce que Sean Connery avait qu'à dire oui quand on lui a proposé de jouer dans ce nouvel opus, on apprend que le père d'Indy est également décédé. Notre vieillissant héros se prépare donc à partir prendre sa retraite forcée lorsqu'il est alpagué par un jeune motard rebelle, Mutt Williams (qu'on sait tout de suite qu'à la fin on nous apprendra que c'est en fait le fils d'Indiana Jones) qui lui demande de l'aide. A partir de là, on aura le droit à quelques scènes d'auto-dérision réjouissantes où le jeune homme se fout de l'âge d'Indy en le traitant de papy ou en lui demandant par exemple s'il n'a pas 80 ans. Bref, c'est Mary Williams (dont le nom ne dit rien à Indy), la mère du garçon, qui a enjoint son fils à demander de l'aide au Professeur Jones pour retrouver un ami commun, Harold Oxley, qui connaît quelques problèmes au Pérou suite à sa quête d'un mystérieux crâne en cristal, le crâne d'Akator, lequel intéresse également nos méchants russes du début. L'aventure va donc réellement commencer pour notre cher Indiana Jones!

Ouais je sais, là je commence à bâcler l'histoire mais c'est parce que je ne vais pas non plus raconter tout le film et aussi parce qu'à partir de là, le scénario commence à être réellement confus pour moi! Mais de toute façon, trêve de bavardages, la question principale c'est quand même de savoir : qu'est-ce qu'il faut penser de ce film? Je dirais que je suis sorti de la séance content mais très mitigé. Content parce que déjà, le fait de retrouver le personnage d'Indiana Jones est un pur plaisir et on sent d'ailleurs que Spielberg et Lucas ont voulu faire un film pour les fans en respectant les codes du personnage tout en intégrant le poids des années et en parsemant ça et là des références aux anciens films de la série mais également des clins d'oeil à "Star Wars" ou même "American graffiti" par exemple. On a le droit au retour de personnages comme Marion, la copine d'Indy dans le premier opus, qui est en fait la fameuse Mary Williams, la mère du jeune homme, et qui a plutôt bien vieillie j'ai trouvé. Autres clins d'oeil : Indy utilise désormais certaines expressions de son père comme le "c'est intolérable!" ou quand dans une scène il regarde, impassible, son fils se marrer comme le faisait Sean Connery dans la séquence du side-car lors du précédent opus. Bref, Harrison Ford porte toujours bien le costume d'Indy, le contexte historique est déroutant au début mais on s'y fait vite et cela permet de voir évoluer le personnage et d'éviter une redite et il y a de nombreuses scènes qui rappellent le bon temps.

Alors qu'est-ce qui fait que je suis quand-même mitigé au final? Et bien le scénario... j'ai trouvé que c'était du grand n'importe quoi! Certes, le mythe des connaissances avancées du peuple Maya qui auraient été en fait transmises par des extra-terrestres venus sur Terre il y a 5000 ans est un sujet sympathique... mais dans un épisode d'"X-Files", pas dans un "Indiana Jones" quoi! Ou alors traité d'une autre façon beaucoup plus suggérée. Là on ne nous épargne rien : une scène finale avec un gros plan sur le visage d'un extra-terrestre super mal fait et l'envol dévastateur d'une soucoupe volante géante, le tout en images de synthèse... Ne parlons pas de la scène où le fils d'Indiana Jones joue à Tarzan de lianes en lianes avec des singes qui le suivent, ces animaux étant également en images de synthèse. Et il y a des tas d'autres exemples de la sorte! Trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux a-t-on coutume de dire. J'ai l'impression qu'on n'aurait jamais eu un tel scénario avant l'avènement des images de synthèse, quand les réalisateurs étaient obligés d'exploiter leur talent et leur imagination pour rendre certaines scènes crédibles alors qu'aujourd'hui, la facilité donnée par les effets par ordinateur leur font souvent faire des scènes à la limite du ridicule. Et puis le mariage à la fin... bon ça à la rigueur, ce n'était pas le plus choquant. Les personnages secondaires ne sont pas tous très intéressants, la vilaine Irina Spalko n'est pas une méchante si terrible que ça, le personnage du traître Mac est relativement inconsistant ainsi que celui du vieux Oxley. Par contre, j'ai trouvé que Shia LaBeouf s'en sortait pas mal dans le rôle du fils d'Indy alors que j'étais un peu réticent au début, il faut dire que le dernier film dans lequel je l'avais vu jouer c'était "Transformers", donc bon, il revient de loin! Mais à part ça, le choix des acteurs était quand-même tout à fait correct. Ce n'est vraiment que le scénario et les scènes en images de synthèse qui m'ont posé problème.

J'y connais toujours rien mais je pense que j'irai revoir ce film dans quelques semaines, histoire de mieux appréhender le scénario et parce qu'au final, on a quand-même là un film fort divertissant.


21 mai 2008

"Concours Eurovision de la chanson 2008", première demi-finale

Télévision 3/4

J'y connais rien aux grands concepts qui ont marqué durablement la télévision mais, depuis 50 ans, sévit chaque année, le temps d'une soirée, une émission à laquelle personne n'a pu échapper ne serait-ce que quelques minutes dans sa vie (à part les gros menteurs là-bas au fond), je veux bien entendu parler du "Concours Eurovision de la chanson" (facile, c'était dans le titre). Personnellement, je m'étais cantonné durant les 28 premières années de ma vie palpitante à regarder de temps en temps la fameuse cérémonie du décompte des points qui désigne le vainqueur. Avec un peu de chance, si on peut appeler ça de la chance, je tombais assez tôt sur l'émission pour voir un résumé en 2 minutes des superbes chansons et chorégraphies qui avaient alors égayé la soirée ou fait saigner les tympans et brûler les yeux des téléspectateurs, au choix. Mais, en 2006, un petit évènement avait fait en sorte que je m'étais retrouvé de mon plein gré en face de ma télé pour suivre l'intégralité de l'Eurovision.

En effet, cette année-là, suite à un vote du public, les finlandais avaient désigné le groupe Lordi pour représenter leur pays à ce concours. Vu que ça faisait depuis 2002 que je suivais ce groupe et que j'avais déjà eu l'occasion de les voir en concert par deux fois et puis, surtout, vu que ça m'éclatait énormément d'imaginer la réaction des petites vieilles devant leur poste de télé face à un groupe de hard-rock déguisé en monstres avec un chant crasseux, autant dire que l'émission était devenue subitement inloupable pour moi. Pourtant, ce n'était pas la première fois que le rock un peu énervé était représenté à l'Eurovision puisque la Norvège avait osé envoyer le groupe Wig Wam lors de l'édition de 2005. Cependant, c'était du hard-rock très édulcoré et qui n'avait pas le même impact, que ça soit visuel ou commercial, que Lordi. La preuve, ces derniers avaient bénéficié d'une mobilisation sans précédent des metalleux du monde entier alors que la prestation de Wig Wam était passée totalement inaperçue. Moi-même, j'avais organisé une soirée chez moi avec des potes (j'en ai des fois, ça dépend de l'orientation de la Terre par rapport à la Lune) pour suivre l'évènement et cela reste une soirée mémorable pour tout le monde où nous gueulions comme des putois devant un match de foot chaque fois que la Finlande recevait 12 points, c'est-à-dire la note maximum que peut donner un pays à une chanson. Joie décuplée par les commentaires de plus en plus acerbes, au fur et à mesure du décompte, de Michel Drucker et son acolyte, complètement aigris et blessés dans leur chauvinisme et leur esprit étriqué par la victoire des monstres finlandais, un grand moment! Bref, le groupe avait donc été propulsé vainqueur de l'Eurovision 2006 loin devant les autres concurrents avec un score jamais atteint auparavant alors que je n'imaginais même pas au départ qu'ils puissent ne serait-ce que passer l'épreuve des demi-finales. Oui, car il faut préciser que l'Europe de l'Eurovision est très élargie puisqu'on peut retrouver autant des pays comme la France ou l'Allemagne que des pays comme l'Israël ou la Turquie et chaque année des pays se rajoutent à la liste, à tel point qu'en 2004, les organisateurs ont du trouver un moyen de faire du tri pour éviter que l'émission dure 6 heures et que le taux de mortalité mondiale n'augmente de trop. D'où l'organisation d'une demi-finale pour tailler un peu dans le gras.

Mais cette année, ce n'est pas une mais deux demi-finales auxquelles nous avons le droit. Enfin, c'était peut-être aussi le cas l'année dernière mais comme je n'ai suivi qu'à moitié l'émission finale vu que le seul truc intéressant là-dedans c'était de revoir le vainqueur, c'est-à-dire Lordi, au début de l'émission et de voir une apparition du groupe Apocalyptica avant le décompte des points (mais où on avait subi en continu les jeux de mots lamentables de Tex et Julien Lepers pendant la prestation des deux groupes), autant dire que je n'ai pas trop suivi l'affaire. Enfin bref, vous vous doutez bien que si je vous parle de l'Eurovision cette année c'est qu'un groupe bien chevelu a été de nouveau envoyé par un pays de bon goût, en l'occurrence la Finlande une fois de plus qu'on ne peut cependant pas qualifier d'opportuniste puisque c'est encore une fois le vote du public qui en a décidé ainsi. Alors pourquoi je vous parle d'une des demi-finales dont personne n'en a rien à foutre et que je n'attends pas plutôt de vous raconter la finale qui n'intéresse déjà pas tellement grand monde? Et bien simplement parce que les chances de voir les représentants de la Finlande propulsés en finale étaient encore plus minces que pour Lordi et que j'avais alors bien peur de ne pas avoir d'autre occasion d'en parler. En effet, cette année les finlandais sont représentés par le groupe de heavy-metal épique et guerrier Teräsbetoni. Alors Teräsbetoni (à prononcer "terrasse bétonnée" mais avec "ni" comme dernière syllabe) à quoi ça ressemble donc? Déjà il faut savoir que Teräsbetoni en finnois ça veut dire "béton armé", tout un programme! Teräsbetoni c'est un peu les ManOwaR finlandais. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ManOwaR, qui est quand-même un de mes groupes préférés (c'est dire si c'est bien vu mes goûts très sûrs!) on peut les décrire comme des hommes, des vrais, ponants la virilité, les muscles, la bière, le heavy-metal, les combats d'épées seulement vêtus de peaux de bêtes, les virées en Harley Davidson avec une greluche sur le siège arrière, etc... le tout en jouant une musique martiale et épique par moments avec des riffs de guitare simples et efficaces. La chanson que Teräsbetoni interprète pour l'Eurovision se nomme "Missä miehet ratsastaa" qui pourrait se traduire en "Où les hommes chevauchent", vrai hymne à la virilité des hommes sur le dos de leurs chevaux galopants vers le champs de bataille où les ennemis du "true metal" se verront pourfendre par les épées déjà rougies par le sang des "falses one". Bon, j'extrapole un peu mais l'essence du message est là. Alors pourquoi un groupe aussi prometteur ne bénéficierait pas du même soutien que Lordi par la "communauté" metal? Et bien parce que le style que pratique Teräsbetoni ne peut être apprécié que par les grands esprits comme le mien et que des grands esprits, y en a pas des masses dans le metal. Bon ok, au départ, malgré un visuel jubilatoire, je ne le trouvais effectivement pas terrible le morceau de ce groupe mais, au fur et à mesure des écoutes et armé d'une bonne dose de second degré en relativisant également par rapport au contexte de l'Eurovision, force est d'avouer que je suis devenu complètement fan de la chanson en question et, à la fin de cette première soirée de demi-finales, je peux dire en toute objectivité qu'à côté des autres concurrents, Teräsbetoni c'est limite du Mozart ou plutôt du Wagner!

C'est chez moi, avec des pizzas, des chips, des bières et 2-3 personnes payées pour être mes amis le temps de la soirée, qu'on a regardé cette première demi-finale du "Concours Eurovision de la chanson 2008" dont la Finlande faisait partie. Cette demi-finale n'était diffusée par aucune chaîne française, même pas du câble, et comme dans mon bouquet freeTV je n'avais pas la RTBF, la chaîne belge francophone, on s'est contenté de la chaîne bulgare Bulgaria TV qui retransmettait l'évènement. Vu qu'on s'était bourré la gueule avant dans le bar en bas de chez moi pour profiter de l'happy hour que notre cher gouvernement a paraît-il projet de supprimer, on a loupé les 10 premiers concurrents mais, heureusement, le monde merveilleux d'internet m'a permis de voir tout de même les prestations que j'ai manqué. On commence doucement par le Montenegro qui nous envoie un espèce de Bernard Thibault de la CGT, en plus jeune, qui chante sur de la musique pop rock avec 4 danseuses/choristes d'âge bien mûr. Ils n'ont pas été choisis par le public pour passer en finale, à croire que les gens n'aiment pas les sosies des grandes figures du syndicalisme. Ce fut ensuite le tour d'Israël avec une sorte de Kamel Ouali seul sur scène avec quand-même 5 choristes situés 10 mètres derrière lui, une chanson bien guimauve donc sélectionnée pour la finale. L'Estonie nous joue la carte de l'humour avec une sorte de Les Musclés du "Club Dorothée" dont un des gars était un mélange entre Michaël Youn avec 30kg en plus et Michou et un autre ressemblait à Edwy Plenel, l'ancien directeur du journal Le Monde. Le public les a boudé malgré des danseuses dénudées qui posaient des pancartes avec par exemple une betterave affichée dessus, les gens n'ont donc aucune sensibilité. La Moldavie nous l'a joué à la française en nous proposant une sorte de Virginie Pouchain, la candidate malheureuse de l'Eurovision 2006, avec un ours en peluche dans la main et une chanson toute molle, bizarre que le public de l'Eurovision ne l'ai pas choisi pour la finale. Pour ce qui est de Saint Marin, pour leur première participation à l'Eurovision, ils nous ont envoyé un petit chanteur un peu ringard qui était pourtant bien formaté pour passer en finale. Pas de chance non plus pour la Belgique qui nous a proposé une petite chanson champêtre chantée dans une langue imaginaire avec une chanteuse décalée. Par contre l'Azerbaïdjan a envoyé le paquet et était assurée de passer en finale : la chanson commençait avec un chanteur déguisé en ange avec une voix de castra qui chantait un passage semi-opéra puis apparaît un chanteur à la voix roque assis à côté, tout de noir vêtu, les cheveux longs, avec une greluche en cuir qui le collait. Ouahou, presque metal tout ça et la dichotomie entre l'Enfer et le Paradis, voila qui marche toujours! Sauf qu'au bout d'un moment le sataniste se fait déshabiller et il avait un costume blanc en dessous de son costume de prince des ténèbres, du coup il chante main dans la main avec l'ange castra maintenant qu'il est plus présentable et donc il a le droit d'aller en finale. La Slovénie nous a envoyé une sorte de Shakira mais avec une mise en scène originale puisqu'au départ la nana est habillée en robe de diva et se trouve derrière des barreaux phosphorescents, le tout gardé par des mecs cagoulés habillés en sado-masos. Elle se défait de sa robe qui était enchaînée aux barreaux et nous fait une danse en tenue plus légère et colorée, la classe! Et pourtant, pas de finale pour elle. La Norvège a par contre eu la bonne idée de se faire représenter par des blondes pulpeuses, sortes de Destiny's Child nordistes, qui se sont donc vu tout logiquement propulsées en finale. Même chose pour la Pologne dont on retiendra de la prestation de la chanteuse ses dents en polystyrène! L'Irlande avait défrayé l'Eurovision, autant que Lordi à l'époque, en envoyant... une dinde. Mais pas genre les dindes habituelles mais une vraie dinde, enfin une marionnette tout du moins qui chantait dans un caddie amélioré avec des danseuses du Lido. C'était un morceau dance qui aurait fait fureur dans les années 90 mais pas auprès des fans de l'Eurovision visiblement. De l'Andorre je ne retiendrai que le superbe broshing de la chanteuse qu'on ne verra malheureusement pas en finale. Par contre la Bosnie-Herzégovine a fait fureur avec son couple de chanteurs qui jouent à cache-cache derrière du linge étendu pendant que des femmes font du tricot derrière, un instant vraiment magique, surtout la démarche style automate de nos protagonistes. L'Arménie nous a envoyé une énième Shakira mais en brune et anorexique donc forcément, sa place en finale était également assurée. Les Pays-Bas ont choisi une chanteuse au teint mat très contente d'être là sous musique semi-orientale, sûrement une des prestations les moins nulles et pourtant pas de finale pour elle. Ce fut enfin le tour de la Finlande qui ont enrichi leur show avec deux mecs en peau de bête sur les côtés qui tapaient sur des tambours, ils ont vraiment tout mis en oeuvre pour que je leur voue un culte ceux-là! Sinon bah c'était terrible et le pire, c'est qu'ils vont en finale, à croire que je n'étais pas le seul metalleux à faire une soirée Eurovision dis-donc! Dur pour la Roumanie de passer après cette déferlante de virilité avec leur couple qui chantait une chanson bien guimauve comme les téléspectateurs de l'Eurovision apprécient tant, du coup finale pour eux aussi! La Russie et la Grèce ont également obtenues leur place en finale en proposant pour l'une un chanteur à minettes avec un patineur artistique (connu apparemment d'après ce que me disaient mes collègues sportifs) qui tournait autour de lui et pour l'autre avec une... Britney Spears (pour changer de référence quand-même) à la musique physiquement intéressante.

J'y connais toujours rien mais je sais donc ce que je vais remanger des pizzas et boire de l'alcool Samedi soir devant ce programme hautement culturel qu'est l'Eurovision. En plus, cette fois-ci, ils pourront faire des plans larges sur le public sans se retrouver avec des images de rangées de sièges totalement vides. En tout cas, j'ai bien hâte d'entendre nos commentateurs français. En attendant, je vais tanner des peaux pour être un peu plus digne de mes nouvelles idoles.


19 mai 2008

Musée Gatien-Bonnet à Lagny-Sur-Marne et Palais de la Découverte à Paris dans le cadre de "La nuit des musées"

Musées et expos 2/4

J'y connais rien aux initiatives du Ministère de la Culture mais ce samedi avait lieu "La nuit des musées" qui, comme son nom l'indique, consistait à ouvrir gratuitement les portes des musées français parfois jusqu'à tard le soir. Pour commencer cette nuit magique, je suis allé faire un tour du côté de Lagny-Sur-Marne. Pourquoi Lagny-Sur-Marne et pas Plouëc-du-Trieux ou Loscouët-sur-Meu? Ben en fait, je ne suis jamais allé en Bretagne mais j'ai vécu 7 ans à Lagny et je n'y étais pas revenu depuis plus de 10 ans alors voila... ouais ok, aucune raison particulière donc si ce n'est de voir ce qu'était devenue la ville de mes années collège et, à ce sujet, on peut dire qu'elle est restée quasiment dans l'état exact où je l'ai laissé. Par contre, je ne me rappelais plus trop à quoi ressemblait le Musée Gatien-Bonnet que j'avais dû visiter vaguement une fois étant gamin. Du coup, dans mon souci d'exploration culturelle, je suis allé y rendre une petite visite. Alors, que trouve-t-on dans ce musée municipal? Euh... si je dis "rien", ça fait exagéré? Pourtant, force est d'avouer que le musée s'explore en 15 minutes chrono. Au rez-de-chaussée on trouvera quelques objets préhistoriques et gallo-romains tous moches (des restes d'ossements et 3 cailloux en gros) si ce n'est un squelette humain fossilisé sympathique et quelques maquettes explicatives. Bon, montons plutôt à l'étage. Là-haut on trouvera des peintures de néo-impressionnistes ayant sévis à Lagny-Sur-Marne pendant 20 ans vers 1885 tel que Léo Gausson et puis... et puis c'est un peu tout en fait. J'avoue, je ne suis qu'un piètre représentant en office du tourisme pour mon ancienne ville mais venez à Lagny, y a quand-même des tas de truc à visiter comme... euh... bon, déjà y a des ballades sympas à faire sur les quais de la Marne et puis ensuite euh...

Retour à Paris où j'ai décidé de passer la soirée au Palais de la Découverte à partir de 19h30 avec des amis, oui oui j'ai des amis, de temps en temps. Alors moi j'ai fait option physique-chimie au baccalauréat donc ça m'a rappelé un peu les cours du lycée puisqu'au Palais de la Découverte il y a des expositions permanentes sur certaines lois de la physique mais aussi sur l'astronomie, les sciences de la vie, etc... Ainsi, on a commencé par une présentation des forces électrostatiques par une dame qui s'amusait entre autre à utiliser des spectateurs comme paratonnerre et à leur faire faire des étincelles avec leur doigt. La présentation était plutôt rigolote et ludique mais c'était bondé de monde et ça sera d'ailleurs la constante de la soirée. Outre une présentation beaucoup moins spectaculaire et intéressante des forces électromagnétiques, on est ensuite allé voir une présentation sur les grenouilles avec des expériences pour savoir si elles repéraient leurs proies par l'odeur ou la vue puis même chose plus tard avec les araignées. Je pensais d'ailleurs qu'on aurait le droit à de bonnes grosses mygales ou à des veuves noires bien mortelles mais tout ce qu'on a eu le droit c'était des petites araignées communes que même avec le zoom de la caméra on avait du mal à voir. Pour finir, on est allé à l'exposition sur les rats mais on n'a pas pu y rentrer tellement la salle était petite et qu'il y avait de monde. On a juste pu assister aux expériences derrière les vitres de la salle mais par lesquelles on n'entendait malheureusement aucun son. L'expérience consistait à enfermer un rat dans un labyrinthe au bout duquel il accédait à une petite salle où il devait tirer une poignée suspendue grâce à laquelle il faisait tomber une bille qu'il devait ensuite glisser dans un trou qui actionnait une machine à distribuer des graines. Plutôt rigolo tout ça, surtout que le rat tentait de trouver un chemin plus court que de devoir se retaper tout le labyrinthe. Il y avait des tas d'autres expositions à voir mais la plupart étaient fermées et, à 23h, il faut avouer qu'on commençait à en avoir un peu plein les pattes (faut dire qu'en restant debout quasiment tout le long...) donc on a remis ça avec plaisir pour une autre fois.

J'y connais toujours rien mais à Lagny-Sur-Marne on peut aussi trouver une église et euh...


16 mai 2008

"Molière-Shakespeare (Être or not to be)"

Théâtre 3/4

J'y connais rien aux grands dramaturges mais hier soir je suis allé voir la pièce "Molière-Shakespeare (Être ou not to be)" de Cécile Mbazoa-Abé au Théâtre Ranelagh à Paris. Cette pièce raconte l'histoire de la rencontre entre Molière et William Shakespeare à Londres, lesquels vont s'affronter dans un concours d'écriture ouvert à tous et dont le vainqueur verra sa pièce jouée au Théâtre du Globe récemment ouvert sous l'égide de la reine Elisabeth Ier. Alors les plus cultivés d'entre vous vont me dire : "mais euh, ils ne se sont jamais rencontrés Shakespeare et Molière vu que le premier est mort en 1616 alors que le dernier est né en 1622!". Eh bah ouais, en fait la pièce est une comédie bourrée d'anachronismes et d'erreurs historiques volontaires. Ici, tout le monde parle français sans accent et Molière est vieillissant alors que William Shakespeare est un jeune comédien débutant qui commence seulement à "griffonner" des poèmes. Molière est accompagné de son valet Sganarelle, un mélange improbable entre Screech de la série télévisée "Sauvés par le gong" et Jar-Jar Binks de "Star Wars - Épisode I", c'est-à-dire qu'il fait 15 grimaces à la seconde avec une voix de gogol et des gestuelles cartoonesques et qu'on a envie de le baffer dès la première minute. Quant à Shakespeare, il a son ami Drayton qui a quelques dettes et sa meuf Miss Ann qui le gonfle car elle n'est pas assez intellectuelle et littéraire pour lui. La première rencontre entre Molière et Shakespeare va être tendue et c'est un peu par défi que ce dernier va s'inscrire au concours. Mais en fait, le vieux Molière a quelque peu perdu son inspiration, c'est alors qu'il rencontre par hasard une jeune fille en peine du nom de Juliette à qui il demande de lui raconter ce qui la met dans cet état. Elle est amoureuse d'un certain Roméo mais leur famille respective se déteste et elle est promise à un homme qu'elle n'aime pas. Voila de quoi inspirer notre Molière qui demande tout de même à son valet Sganarelle de suivre à la trace son concurrent. Eh oui, dans cette pièce Molière est assez imbus de lui-même et perfide! Coïncidence, William Shakespeare va lui tomber sur le fameux Roméo qu'il sauvera d'un duel. Roméo lui racontera son histoire et trouvera ça fun que Shakespeare s'en inspire, ce que ce dernier acceptera malgré quelques réticences au départ car les amourettes, ce n'est pas trop son truc. Sganarelle qui a vu la scène va en parler à son maître qui, pour ne pas perdre la face et éviter d'avoir la même trame que son concurrent, va charger son valet de subtiliser le manuscrit de Shakespeare en monnayant auprès de ses amis.

Bref, malgré quelques réticences au début de la pièce à cause du personnage gonflant et too much de Sganarelle, j'ai plutôt bien aimé cette pièce. Déjà, elle était assez bien écrite avec un français "d'époque" et ensuite les interventions de Sganarelle deviennent un peu plus drôles au fur et à mesure de l'histoire. Il y avait pas mal de passages loufoques comme lorsque Miss Ann va empêcher Juliette de s'empoisonner et que les deux femmes vont entamer une discussion, Sganarelle arrive alors dans la salle avec un paquet de pop-corns et une télécommande et va mettre sur pause et sur play la scène en y allant de ses commentaires. C'est d'ailleurs une particularité de la pièce, les comédiens allaient régulièrement du fond de la salle à la scène et inversement en jouant même certaine scènes au milieu des spectateurs! Il y avait également pas mal de clins d'oeil aux oeuvres et à la vie de Shakespeare malgré donc les nombreux anachronismes. Sinon, les comédiens étaient plutôt corrects dans leur rôle et pour être plus précis dans mon compte-rendu de haute volée, Frédérique Würz dans le rôle de Juliette est carrément craquante! Ouais bah ouais, j'y connais rien au jeu d'acteur alors j'ai que ce genre de réflexion constructive à apporter! Pour finir, le Théâtre Ranelagh est vraiment superbe et assez confortable.

J'y connais toujours rien mais si vous n'êtes pas trop allergique aux erreurs historiques et que vous n'avez jamais vraiment cherché à jouer aux jeux sur internet où on peut faire les pires sévices à Jar-Jar Binks, alors cette pièce est susceptible de vous plaire. A noter qu'à la sortie on nous offre un petit papier surprise, comme dans les gâteaux chinois, avec une citation de Shakespeare.


14 mai 2008

"Mon cadavre sera piégé"

Théâtre 2/4

J'y connais rien à la fabrication de la saucisse de Toulouse mais je me dis que quitte à faire un blog, autant raconter sa vie nan? Surtout que y'en a marre de chercher des introductions à la con alors qu'il y a des choses bien plus graves qui se passent en Afrique. Tenez par exemple, pas plus tard que Jeudi dernier, j'ai perdu 14€ en allant à pied à un théâtre que je n'ai jamais trouvé. Pour tout dire, c'était dans le XXe arrondissement de Paris et je me suis retrouvé dans le XIIe, soit un détour de 2.5km. J'ai tourné à droite sur le boulevard Voltaire au lieu de continuer à gauche dans la rue de la Roquette, le truc ballot quoi. Et pendant ce temps, il devait plus que certainement pleuvoir à Saint-Etienne, comme d'hab. Faut dire que j'ai le sens de l'orientation le plus pourri du genre humain mais je suis comme un cul-de-jatte qui tiendrait quand-même absolument à marcher. Du coup, le lendemain, je me suis acheté un GPS mais j'ai appris seulement avant hier que Supernana était morte l'année dernière! J'ai honte, elle a participé à mes plus grands moments de radio de 1992 à 1995 sur Skyrock. Quelle idée de mourir le même jour que Jacques Martin aussi... Pour me consoler j'écoute les enregistrements qu'un fan a réuni sur son site. Sauf qu'hier, j'ai failli encore louper le théâtre... avec mon GPS à la main. Il faut dire que c'est de la daube, je marche quelques mètres sur la place Saint-Jacques à Paris et voilà qu'il se croit tout à coup dans une rue de Port Moresby en Papouasie. Évidemment, il me demande alors de faire demi tour dès que possible.

Sinon, le 18 avril dernier c'était l'anniversaire des 20 ans de la mort de Pierre Desproges et pour commémorer ça, il y a une pièce qui se joue en ce moment au Théâtre du Splendid du nom de "Mon cadavre sera piégé", mise en scène par Julia Vidit et entièrement composée de textes de Desproges provenant pour la plupart des "Chroniques de la haine ordinaire" il me semble mais j'y connais rien. Ces textes sont interprétés pendant plus d'une heure par une seule et même personne sur scène, à savoir le comédien Emmanuel Matte qui est quasiment enfermé tout le long de la pièce dans une sorte de cabine en verre. Forcément, ça fait plaisir d'entendre des textes de Desproges qui n'ont souvent pas pris une ride et restent toujours aussi piquants et écrits dans un style inimitable ou le plus souvent mal imité. Sauf que, tout le long de la pièce, on ne peut s'empêcher d'imaginer ce que tout ça donnerait avec la voix et la présence du vrai Desproges sur scène. Du coup, on peut dire que cela n'a pas la même force qu'avec l'interprète original et qu'il y a quelques moments où je décrochais un peu. Pourtant, Emmanuel Matte arrive assez bien à restituer les intonations et la gestuelle de Desproges mais cela fait un peu cher (25€) pour juste une imitation, d'ailleurs on ne devait être qu'une trentaine de personnes dans cette salle de 300 places. Mais bon, c'était une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir les textes de Desproges.

J'y connais toujours rien mais j'aimerais bien ne pas me perdre avec un GPS, c'est quand même la grosse loose!


Les notes de mai 2008 sont réparties sur 3 pages :
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