https://ga.spou.net
https://ga.spou.net
Les notes de mai 2008

07 mai 2008

"Chacun sa croix!"

Théâtre 4/4

J'y connais rien aux dictons mais hier soir je suis allé voir la pièce "Chacun sa croix!" de Jean-Christophe Barc qui se jouait à la Comédie Bastille à Paris. J'avoue que je craignais un peu de voir une sorte de "Mon curé chez les nudistes" version théâtrale mais en fait l'histoire était bien plus fine que ça et la pièce s'est révélée être une excellente surprise! L'histoire est-celle de l'Abbé Jean-François Caporal, un curé pas très conventionnel, plutôt râleur et aimant sa bouteille de poire, qui vit dans son presbytère de fortune dans un village perché sur les Hauts Plateaux du Jura. Le maire du village en question vient le voir et lui fait part de sa crainte pour la survie de leur petite bourgade qui est de plus en plus désertée et dont la population restante est vieillissante. Par conséquent, les commerces se ferment, l'église tombe en ruine, la main d'oeuvre et les locaux se font rares... Pour preuve : Monsieur le Maire est un ancien instituteur qui est un peu maire par défaut, d'ailleurs il n'en a pas du tout la carrure ni la force de caractère, et il est obligé de demander au curé de lui prêter son presbytère le mercredi matin pour faire ses comptes-rendus du conseil municipal faute de local; Jeanine, une femme aussi bonne cuisinière qu'elle a un caractère de cochon, s'occupe de préparer les repas du curé mais également ceux de l'école qu'elle est obligée de faire depuis la cuisine du presbytère et de transporter ensuite toute seule à pied; le curé lui-même doit s'occuper de 5 paroisses différentes, vu que la situation est la même dans les villages voisins, avec pour seul moyen de transport sa mobylette Bernadette, etc... Pour tenter de stopper l'hémorragie, le maire a pour idée de réouvrir l'épicerie et le bar-tabac dans un seul et même magasin et l'idéal serait qu'il soit tenu par un jeune couple. C'est alors que débarque Rosa, une jeune femme qui vient tout juste de sortir de prison, dans laquelle elle a passé plus de 3 ans enfermée, et à qui l'Abbé Caporal venait rendre régulièrement visite mais sans dévoiler son statut de prêtre. Pour tout dire, elle pensait que c'était un militaire et que Caporal était son grade! Si elle s'est retrouvée en prison c'est suite à un braquage d'un magasin pour payer ses doses de drogue et pas n'importe quel magasin puisque c'était... une épicerie! Cependant, elle a la ferme intention de prendre un nouveau départ et de se réinsérer dans la société en trouvant un travail et pourquoi pas un mari. Peut-être est-ce là l'occasion tant rêvée pour la survie du village et peut-être y a t'il moyen de former un couple avec Victor, une jeune homme un peu benêt qui joue (mal) de l'harmonium pour le compte de l'église et qui fais des études de commercial par correspondance.

Comme je le disais, cette pièce a été pour moi une excellente surprise et ceci grâce déjà à une histoire vraiment bien écrite, pas vulgaire pour un sou, au rythme soutenu et où on rigole très souvent. Ensuite, les acteurs sont vraiment excellents (à la rigueur il n'y a guère que le personnage de Rosa un peu en dessous du reste) à commencer par Didier Constant qui joue le rôle du prêtre mais les autres comédiens ne sont vraiment pas en reste et ont des personnages sur mesure. Quant au décor, il est plus que sympathique puisque tout se passe dans le salon d'un chalet en bois, le presbytère, et on peut même voir de la neige tomber de dehors, vraiment bien fait! Bref, je n'ai pas grand chose de plus à ajouter, c'est une pièce que je recommande plus que chaudement!

J'y connais toujours rien mais voila qui rendrait la religion presque sympathique... du moins si on ne faisait pas la part entre le théâtre et le réel.


04 mai 2008

Dédo au Théâtre Comedy Club

Théâtre 3/4

J'y connais rien aux nouveaux comiques mais l'été d'il y a deux ans, apparaissait une émission sur Canal+ du nom du "Jamel Comedy Club" qui, comme son nom l'indique, était une émission présentée par Jamel Debouzze au cours de laquelle ce dernier nous faisait découvrir quelques jeunes et moins jeunes comiques adeptes du stand-up (je définirai plus loin ce que c'est) qui avaient alors 5-6 minutes pour nous faire rire avec plus ou moins de succès. La plupart de ces comiques étaient issus de l'immigration maghrébine, africaine ou chinoise et si je précise ce détail sans importance c'est parce que la majorité d'entre eux mettaient bien en avant cet état de fait durant leur prestation et leurs gags tournaient essentiellement autour de ce sujet. C'est donc avec surprise que déboulait sur scène une sorte d'OVNI parmi ces jeunes talents en la personne de Dédo, un chevelu habillé en noir mettant lui en avant son appartenance à une communauté quelque peu spécifique, c'est-à-dire à cette race bizarre qu'on appelle "metalleux" et dont je ferais aussi partie d'après ce qu'on me dit dans l'oreillette. On aurait pu croire qu'un comique hardos ne passerait pas du tout auprès du public du "Jamel Comedy Club" bien plus intéressé par le hip-hop que par le rock (Thomas VDB en avait d'ailleurs fait un peu les frais dans cette même émission) et encore moins par le metal. Et pourtant, Dédo avait réussi avec brio à faire rire les spectateurs présents et il réapparaissait à la saison suivante de ce "Jamel Comedy Club" et faisait en plus partie de la grande tournée dans toute la France qui a suivi au contraire d'autres comiques de l'émission qui ont disparu plus vite qu'ils n'étaient apparus.

Mais Jamel Debouzze n'en est pas resté là et a monté très récemment sa propre salle de théâtre, le bien nommé Théâtre Comedy Club, au boulevard Bonne Nouvelle à Paris dans une ancienne salle de cinéma. Les travaux ont été achevés il y a quelques semaines à peine, c'est dire donc combien c'est récent! Et quand j'ai vu que Dédo se produisait gratuitement tous les Samedi à 16h30 dans ce théâtre, il n'en a pas fallut plus pour me motiver! Pourtant, il m'en a coûté beaucoup de devoir quitter ma télévision ce Samedi là sans avoir pu voir la fin de ce magnifique téléfilm franco-américain sur TF1 du nom de "Un tueur aux trousses" ("Quicksand" en VO) au casting totalement improbable puisque se côtoyaient Jean-Pierre Castaldi, Judith Godrèche et... Michael Keaton! Tain, Michael Keaton... le "Batman" et le "Beetlejuice" quoi... dans un téléfilm filmé à la française avec Castaldi... un chef d'oeuvre inloupable donc (même si c'était un truc policier et pas un des télécatastrofilms que j'affectionne tant)! Enfin bon, me voilà donc devant le Théâtre Comedy Club dont l'entrée est vraiment petite, il n'y a guère que les grandes affiches pour Thomas N'Gijol et Fabrice Eboué qui permettent de bien le repérer. D'ailleurs, on voit qu'il y a un traitement de faveur puisque ces deux comiques ont leur belle affiche personnalisée et jouent quasiment tous les soirs en semaine avec l'entrée payante alors que Dédo joue gratuitement juste le Samedi après-midi et il n'y a guère que sur son myspace qu'on peut trouver l'info. 'Fin bon, en même temps il ne bosse pas à Canal+ ni a M6 mais j'espère que le même succès lui arrivera un jour! Je rentre donc dans le théâtre avec mon ami Féfé et il faut traverser un long couloir avant d'accéder à la salle elle-même. Au bout de ce couloir, devant la porte des toilettes, on croise le fameux Dédo qui se préparait visiblement avant de monter sur scène. Je lui lance un petit "bonjour" pour ne pas trop le déranger et ne pas faire mon fan lourd de base puis je rentre dans la salle. Et on peut dire que le cadre est vraiment sympa car on a là vraiment un café théâtre dans la plus pure définition du terme : il y a un bar à l'entrée et on s'installe comme on veut à une des tables qui fait face à une petite scène où se produit l'artiste pendant qu'on sirote sa boisson. J'ai toujours rêvé de voir un spectacle dans ces conditions, dommage que le prix des boissons soit aussi prohibitif (4€ la 1664 en pression) mais bon, il y a pire quand même. En tout cas j'ai été étonné qu'il y ait pas mal de monde présent et pas que des metalleux contrairement à ce qu'on pourrait penser, on était même en minorité. Quand on est arrivé, c'est Yacine, un autre comique du "Jamel Comedy Club", qui était sur scène mais c'était la toute fin de sa prestation donc je ne pourrais pas vraiment en parler.

C'est dans la pénombre et sous le morceau "Progenies of the Great Apocalypse" de Dimmu Borgir que Dédo arrive sur scène en passant au milieu des tables. Il demande d'ailleurs si quelqu'un a reconnu le groupe de la musique d'intro et bien-sûr, j'ai répondu (et oui, un vrai metalleux, y a rien à faire). Du coup il a demandé au serveur de me filer une bière gratuite mais bon, ce dernier m'a un peu oublié et comme je ne suis pas du genre à réclamer... J'avais un peu peur que Dédo nous sorte les même gags que lors de ses passages au "Jamel Comedy Club" et que donc du coup, ça serait moins marrant vu que j'ai du regarder les séquences en question des dizaines de fois. Heureusement, Dédo était bien conscient que tous les gens présents dans la salle étaient dans le même cas et il nous a sorti essentiellement des blagues inédites. Alors il faut expliquer une chose : c'est du vrai stand-up donc il n'y a aucune ligne directrice, pas de mise en scène, ni vraiment de sketchs à proprement parlé. En fait, le comédien est sur scène et nous raconte sans interruption des trucs pendant une heure dans un style qui nous donne l'impression que c'est improvisé. Donc forcément, il y a plein d'idées qui sont balancées et certains trucs marchent et d'autres moins. Mais j'avoue que je me suis marré très souvent et ça fait bien plaisir de voir enfin un comique metalleux sur scène qui permet peut-être de tordre le cou à certaines idées reçues.... ou pas d'ailleurs! On a eu le droit à un petit intermède musical mais pas la chanson "Pour une vie plus douce" (avec le fameux refrain "Tue tes parents") mais une chanson du nom de "C'est pas si grave" tout aussi hilarante! Bref, on ne peut pas vraiment résumer un spectacle de stand-up, toujours est-il que j'ai vraiment bien apprécié l'expérience et en plus, en sortant de scène, Dédo est venu vers moi pour me faire un geste de sympathie donc c'était bien cool!

J'y connais toujours rien mais je retournerais bien voir d'autres comiques dans ce théâtre au cadre donc inhabituel et néanmoins bien plaisant.


"Iron Man"

Cinéma 3/4

J'y connais rien à l'univers Marvel, enfin disons très peu, mais je suis tout de même allé en salle obscure voir le film "Iron Man" réalisé par Jon Favreau. Pourtant, je ne suis pas du tout fan des films de super héros : je n'ai pas du tout été emballé par les "X-Men", j'ai trouvé les "Spider Man" assez pénibles avec cet amas d'images de synthèse vraiment mal fait à mon goût (quel intérêt de - mal - modéliser Spider-Man alors qu'un cascadeur en costume aurait fait l'affaire?), "Les 4 fantastiques" était aussi distrayant que ridicule et j'en passe et des "meilleurs" avec souvent des scenari gnangnans qui auraient pu être écrits par des jeunes ados boutonneux. Heureusement, il y a tout de même quelques films réussis dans le genre tels les "Batman" (on va dire que "Batman & Robin" n'a jamais existé ok?), c'est-à-dire souvent lorsque le héros est plus sombre que les habituels super héros parfaitement vertueux. Et c'est bien le cas de cet "Iron Man" alias Tony Stark dans le civil.

Tony Stark est un véritable génie de la technologie, à vrai dire aussi génial qu'il est inconscient, cyniquement drôle, playboy et riche. Il est à la tête d'un empire hérité de son père, la Stark Industries, et met son formidable cerveau au profit de la glorieuse nation américaine en créant, entre autre, des armes de toute sorte. Il se déplace d'ailleurs sur le terrain en Afghanistan pour présenter à ses compatriotes soldats, dont son pote le Colonel Jim Rhodes, son tout dernier bébé : le missile Jericho, avec un exemple concret qui enthousiaste tout le monde. Tout le monde... dont surtout des seigneurs de guerre qui se nomment "les 10 anneaux" et qui mènent une attaque contre le convoi qui ramène Tony Stark et capturent alors ce dernier. Durant l'attaque, Tony Stark a reçu des éclats d'obus dans la poitrine et ne doit sa survie que grâce à son compagnon de cellule, Yinsen, qui lui a placé un electro-aimant de fortune qui évite que les éclats ne pénètrent plus profondément dans son coeur. Grâce à son génie, Stark va améliorer et miniaturiser le procédé en créant une sorte de mini réacteur, enfoncé dans son corps mais visible en surface, de quoi lui sauver la vie 100 fois. Mais l'heure n'est pas à faire mumuse puisque Stark a pour ordre de reconstruire le missile Jericho qui a tant impressionné le gang des "1O anneaux" dont le vilain Raza, très admiratif au sujet la vie de Genghis Khan et qui est bien décidé à devenir lui aussi un grand conquérant comme son idole. Mais Stark va feinter tout ce monde et construire à la place une armure robotisée, épaulé en cela par Yinsen qui donnera jusqu'à sa vie pour faire gagner du temps à Stark. Avant de mourir, il lui donnera comme conseil de ne pas gâcher sa vie. Stark fout donc la pâtée aux méchants grâce à sa super armure et réussit à s'enfuir. Il est récupéré par l'armée américaine qui le ramène chez lui. Il fait alors une conférence de presse pour annoncer qu'il ferme le pôle armement de la Stark Industries et il est bien décidé à mettre à profit son expérience pour reconstruire une super armure, beaucoup plus perfectionnée que le prototype créé dans la grotte afghane, pour sauver la veuve et l'orphelin en ne mettant au courant que sa très serviable secrétaire Pepper Potts et son copain Jim Rhodes. Mais il apprendra qu'Obadiah Stane, le bras droit de la Stark Industries depuis l'époque où le père de Tony Stark menait la baraque, continue à vendre des armes aux "10 anneaux" et projette de créer lui aussi son armure robotisée (l'Iron Monger dans la BD).

Voilà enfin un bon film de super héro bien plus adulte que les films que j'ai cité précédemment. Déjà, le réalisateur prend le temps d'installer ses personnages, ce qui frustrera plus que certainement les amateurs d'action pure et dure bien que ces derniers n'auront pas à attendre si longtemps avant de voir de grosses explosions. Ensuite, le personnage de Stark n'est pas un modèle de vertu au début du film mais c'est justement ce qui le rend bien plus intéressant que les autres héros à mon goût. C'est un humain avec ses vices qui n'a aucun super pouvoir et qui ne doit son statut de super héro que grâce à son cerveau et son expérience quelque peu torturée. Sinon, mention très bien aux effets spéciaux qui sont judicieusement utilisés : on n'a pas une impression d'un dégueuli d'images de synthèse qui sont pourtant nombreuses mais qui sont surtout bien réalisées et c'est ce qui fait la différence. De plus, les fans du comics original n'auront pas l'impression d'être lésés car si l'alcoolisme de Tony Stark n'est pas abordé dans ce film, il y a beaucoup de références qui ont été respectées à commencer par les personnages à quelques changements près puisque "les 10 anneaux" ne sont pas de vilains vietnamiens communistes mais des seigneurs de guerre en Afghanistan (mais ce qui évite ainsi de politiser l'histoire et c'est tant mieux!) et Yinsen est afghan lui-même. Jim Rhodes n'a par contre qu'un rôle de faire valoir dans le film alors que dans la BD il a une place plus importante, devenant même Iron Man quand Stark sera plongé dans l'alcoolisme. Mais il y a tout de même un clin d'oeil dans le film qui fait référence à ce dernier point. Il y a bien d'autres clins d'oeil dont même une courte apparition du prolifique dessinateur Stan Lee, qui a créé le personnage de Iron Man, et une référence au S.H.I.E.L.D. (l'acronyme de Strategic Homeland, Intervention, Espionage Logistics Division dans le film mais cet acronyme est différent dans la BD), l'organisation gouvernementale dont fera partie Iron Man. A ce sujet, il faut vraiment rester à la toute fin du générique car une petite surprise vous attend avec une confrontation entre Tony Stark et Nick Fury, interprété par Samuel L. Jackson, le super agent secret chef du S.H.I.E.L.D. (bon ok, c'est plus une surprise du coup). Et j'en oublie bien d'autre mais bon, z'avez qu'à aller voir le film non mais! Sinon, pour finir, la bande son m'a bien plu puisqu'elle était résolument rock avec un bon petit "Back in black" d'AC/DC d'entrée de jeu et puis l'incontournable "Iron Man" de Black Sabbath tout à la fin ainsi que d'autres choses sympathiques comme "Institutionalized" de Suicidal Tendencies entre autre. Sur le même sujet, il faut noter que d'après le générique, Tom Morello, le guitariste de Rage Against The Machine et Audioslave, a fait les arrangements de guitare de la musique du film.

J'y connais toujours rien mais voilà donc un film bien sympathique dont on espère une suite à la hauteur!


"Le dieu du carnage"

Théâtre 2/4

J'y connais rien en théologie mais Jeudi soir je suis allé au Théâtre Antoine à Paris voir la pièce "Le dieu du carnage", écrite et mise en scène par Yasmina Reza avec entre autre Isabelle Huppert parmi les comédiens. L'histoire est celle de Véronique et Michel, un couple qui a convié chez lui un autre couple, Annette et Alain car le fils de ces derniers, Ferdinand, a frappé au visage leur fils Bruno dans un square, lui cassant deux dents au passage. Le but de la rencontre, organisée par Véronique (interprétée par Isabelle Huppert), la mère de la "victime", est de régler cette affaire de manière adulte et courtoise. Cette entrevue qui commençait très bien entre gens a priori de bonne volonté et qui devait ne durer que quelques instants va rapidement partir en vrille et s'éterniser pour aboutir à une véritable hystérie collective! Il faut dire qu'à part Véronique, personne n'a envie d'être là : son mari n'est présent que pour faire bonne figure et fait tout pour retenir son côté caractériel; Alain, le père du "bourreau", avocat de son état, est bien plus préoccupé par une affaire avec un de ses clients, une entreprise pharmaceutique peu scrupuleuse qui a mis en vente un produit aux effets secondaires gênants, qu'il tente de régler vissé à son téléphone portable; la femme de ce dernier fait bonne figure également mais va très vite être exaspérée qu'on mette en cause son éducation et va prendre violemment la défense de son enfant... Le masque de l'hypocrisie va donc se fissurer et éclater, les langues vont se délier et les dialogues et les situations rocambolesques vont s'enchaîner.

Ok, ça fait court comme résumé mais il n'y a pas vraiment à en dire plus car, contrairement à ce que le titre pourrait faire croire, on a là une bonne grosse comédie reposant essentiellement sur du comique de situation. Il n'y a d'ailleurs rien de bien original à ce niveau, on passe un bon moment et on rit souvent mais voilà tout en fait. C'était surtout une occasion de voir Isabelle Huppert sur scène dans une comédie plutôt légèrement cynique mais je pense qu'on l'a connu dans de meilleurs rôles. Par contre, le décor était très sobre mais assez original puisque l'on était dans un salon représenté en gros par un canapé et une table basse mais le mur du fond était un vieux mur fissuré avec des débris par terre, ce qui faisait un contraste assez étonnant.

J'y connais toujours rien mais j'ai bien fait d'attendre que les prix soient enfin bradés pour cette pièce, c'était sympa mais je m'attendais tout de même à mieux avec un tel "casting".


Les notes de mai 2008 sont réparties sur 3 pages :
[1] - [2] - [3]