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Les notes de mars 2008

10 mars 2008

"Soyez sympas, rembobinez"

Cinéma 3/4

J'y connais rien aux réalisateurs français qui tournent aux USA mais hier soir je suis allé au cinéma voir "Soyez sympas rembobinez" de Michel Gondry qui avait réalisé entre autre "Eternal sunshine of the spotless mind" mais bon, je m'en foutais un peu parce que je ne l'ai toujours pas vu ce film. Nan, moi ce qui m'a motivé à me bouger en salle obscure, c'est la présence de Jack Black sur l'affiche vu que c'est un acteur qui me fait quand même bien marrer et d'ailleurs, la bande annonce du film m'a fait éclater de rire à plusieurs reprises donc je sentais que j'allais bien kiffer ma race (ça c'est pour attirer un lectorat jeune mais comme google vire mon site de son index une semaine sur deux, je crois que ça ne va pas être efficace).

L'histoire se passe à Passaic dans le New Jersey. Monsieur Fletcher, interprété par Danny Glover qui était trop vieux pour ces conneries dans "L'arme fatale", tient un videoclub qui ne loue que des VHS pour seulement $1 par jour, ce qui explique peut-être qu'il a encore une clientèle malgré la domination des DVD. Ce videoclub, du nom de "Be kind rewind" (le titre original du film), est dans un bâtiment vétuste où est né le célèbre jazzman Fats Waller. Cependant, les autorités locales ont décidé de détruire ce bâtiment pour construire des appartements neufs à la place, à moins que Monsieur Fletcher ne s'engage à effectuer de lourds et coûteux travaux pour se mettre aux normes de sécurité. Ce dernier décide alors de faire un voyage pour aller observer des grandes chaînes de videoclubs et apprendre ainsi comment avoir un succès commercial qui assurera peut-être la survie de son magasin. Durant son absence, il confie son videoclub à son employé Mike, auquel il se cache bien d'apprendre la triste nouvelle et donc le but réel de son voyage. Mike a un ami, Jerry, interprété par Jack Black, un gars fantasque dont je n'ai pas trop compris les activités (il bosse dans un garage je crois) et qui traîne la majeure partie de son temps au videoclub. Jerry dort dans un camping-car à côté d'une centrale électrique qu'il décide de saboter un soir. Et c'est le drame, durant son opération assez calamiteuse il faut le dire, Jerry se fait gravement électrocuter. Il survit mais son corps est devenu magnétique. Du coup, malgré lui, il efface toutes les bandes des cassettes du videoclub de Monsieur Fletcher! Or, la seule cliente vraiment régulière du magasin, la un petit peu folle Madame Falewicz, veut absolument louer le film "S.O.S. fantômes". Pour ne pas que cette dernière se plaigne à Monsieur Fletcher et que Mike perde alors la confiance de ce dernier, Mike décide de faire lui-même un remake du film avec un camescope, les moyens du bord et avec Jerry et lui comme acteurs principaux ainsi que des connaissances réquisitionnées dans le quartier. Rapidement, les gaillards vont être amenés à faire des remakes de nombreux autres films comme "Rush hour 2", "Robocop", "Le Roi Lion", etc... car, contre toute attente et malgré qu'ils ne durent qu'une vingtaine de minutes, ces films ainsi "suédés" (c'est le terme qu'a trouvé Jerry pour justifier le prix élevé - $20 - de la location de ces films car "ils viennent de Suède", ne cherchez pas une logique, ce film est un peu fou) rencontrent un succès phénoménal!

   Bref, vous l'aurez compris, ce film est assez délirant mais en fait pas autant que je l'aurais pensé en regardant la bande annonce. Les séquences où Mike et Jerry "suèdent" des films ne sont en effet pas si nombreuses que ça finalement et il y a beaucoup plus de passages émotionnels et poétiques que ce à quoi on pourrait s'attendre, on n'est pas vraiment en face d'une grosse farce potache même s'il y a beaucoup de moments très drôles et Jack Black est encore une fois excellent! J'ai trouvé la dernière partie du film vraiment très émouvante quand la population locale décide de tourner un "vrai" film sur la vie du jazzman Fats Waller afin de récolter des fonds pour faire survivre le videoclub, des huissiers de justice (interprétés entre autre par Sigourney Weaver qui restera pour moi à jamais la Ripley de "Alien") ayant confisqué et détruit les films "suédés" pour cause de violation de copyright. Le passage où ils regardent leur oeuvre ensemble pendant que les ouvriers de destruction attendent aux portes du videoclub ne m'a pas laissé indifférent. Bref, j'avoue que je m'attendais à rigoler un peu plus que ça durant le film au vu de la bande annonce mais j'ai quand même passé un bon moment de cinéma!

J'y connais toujours rien mais lors du générique de fin, on nous propose d'aller sur le site du film sur lequel on peut retrouver les films "suédés" par Mike et Jerry, enjoy!


07 mars 2008

"Chat et souris"

Théâtre 3/4

J'y connais rien au langage des jeunes mais hier soir, je suis allé au théâtre en total freestyle comme ils disent (enfin ptet qu'ils disent plus ça). Bon, pas si total que ça vu que j'avais acheté mon billet en avance mais en tout cas je ne savais absolument rien de la pièce que j'allais voir, même pas le résumé. Ça pouvait être une tragédie grecque ou une comédie nudiste que ça ne changeait rien pour moi, ça allait être la surprise. La pièce en question était "Chat et souris" de Ray Cooney au Théâtre de la Michodière à Paris avec entre autres Francis Perrin et Jean-Luc Moreau, ce dernier jouant le rôle principal et étant en même temps le metteur en scène de la pièce. Comme on peut s'en douter avec ces deux noms sur l'affiche, on a eu le droit en fait à un gros vaudeville à la limite de l'amant-caché-dans-le-placard mais avec une touche de "modernité".

L'histoire est la suivante : un garçon et une fille de 15-16 ans se sont rencontrés sur internet, l'un habite à Ivry, l'autre à Montreuil et, coïncidence extraordinaire, ils portent tous les deux le même nom, à savoir Martin! Bon, pas si extraordinaire que ça en fait vu que des Martin il y en a des millions mais en plus, leurs pères se prénomment tous les deux Jean! Bon, admettons, des Jean Martin il en existe également plus d'un mais pour parachever le tout, leurs pères sont également tous les deux chauffeurs de taxi! Ces jeunes gens ont décidé de se rencontrer en vrai, la rencontre devant se dérouler dans la maison où habite la fille à Montreuil, mais leurs mères respectives leurs disent de demander d'abord la permission à leur père, le père de la fille devant partir dans 5 minutes et le père du garçon devant rentrer à la maison dans 10 minutes. Informé de la nouvelle, le père de la fille est absolument contre cette rencontre et pour cause, il est également le père du garçon! En effet, Jean Martin, interprété par Jean-Luc Moreau, mène une double vie depuis bientôt 20 ans et a deux foyers, deux femmes et deux enfants qui ne se connaissent évidemment pas! Il a également son meilleur ami Gilbert, interprété par Francis Perrin, connu seulement de sa famille de Montreuil, qui squatte un étage de l'appartement en attendant de trouver un travail. Gilbert doit partir en vacances avec son père en Belgique mais il va devoir repousser un peu son départ car il va devenir, bien malgré lui, le complice de son ami qui veut éviter la catastrophe qui se prépare : le fils Martin n'a pas attendu le retour de son père, qui a perdu du temps avec sa fille, et est en route vers le domicile de Montreuil!

Ok, c'est le gros bordel raconté comme ça mais en fait c'est encore pire sur scène! Les situations rocambolesques s'enchaînent, les comédiens courent partout, les portes claquent, ça gueule... bref la pièce peut rapidement devenir très fatiguante tellement ça fuse dans tous les sens! Mais au final, on a là quand même une pièce bien sympathique si on n'est pas réfractaire aux bons gros vaudevilles. Je ne suis pas particulièrement fan de ce genre mais il faut avouer que l'énergie des comédiens est assez communicative et que la pièce est quand même  bien efficace. Cependant, on peut être bien perdu par moment car il faut dire qu'il y a un décor unique qui représente les deux foyers respectifs et donc il y a quelques scènes qui se passent simultanément dans ces deux foyers. On est d'ailleurs mis dans le bain dès la première scène avec les jeunes gens qui expliquent leur rencontre sur internet à leurs mères assises sur le même canapé (qui représente deux canapés différents si vous avez tout suivi mais même moi je suis perdu par mes explications vaseuses alors je vous en voudrais pas d'avoir pigé que dalle). Bref, "Chat et souris" n'est pas la grande pièce de l'année mais on passe vraiment un bon moment! En tout cas les comédiens semblent bien s'amuser également et se sont tapés quelques fou-rires sur scène.

J'y connais toujours rien mais je vais quand même me prendre des dolipranes.


05 mars 2008

"Héloïse"

Théâtre 3/4

J'y connais rien à la danse, je ne sais même pas danser le pogo, je me rétame toujours par terre à un moment ou à un autre, sachant que le premier moment c'est souvent au bout de 10 secondes et l'autre au bout de 15 secondes. Pourtant, je suis allé voir cette pièce, "Héloïse", au Théâtre de l'Atelier à Paris, une pièce de Patrick Cauvin et mise en scène par Patrice Leconte qui tourne donc autour du thème de la danse. J'y suis allé avec mon frère, ma soeur et son copain et quand nous sommes arrivés dans la salle, force est d'avouer qu'il n'y avait vraiment pas foule, ça m'a changé de toutes les autres pièces que j'ai fait où les théâtres étaient blindés pratiquement à chaque fois. Bon, tant mieux d'une certaine façon, parce qu'à la base nous étions super mal placés sur le balcon, complètement de côté, et là, comme on avait l'étage à nous tout seul, on pouvait se placer où on voulait.

Pour en venir à la pièce, l'action se déroule dans un cours de danse, le "Héloïse et Roméo", tenu seulement par Monsieur Roméo, interprété par l'excellent acteur Rufus. On ne sait pas ce qu'est devenu Héloïse ni même qui elle était vraiment, est-elle partie, est-elle morte, ..? Ce vieux professeur de danse est plus un confident et un psychologue que réellement un professeur et il a de quoi faire avec ses peu nombreux élèves qui ont tous leurs soucis et leurs secrets. Il y a d'abord ce couple, Serafina et Ramos, qui s'entraînent pour un concours de danse européen senior, du moins c'est ce qu'ils disent, mais qui peinent car Serafina est angoissée par le poids des années; il y a Aristide, un enseignant, du moins c'est ce qu'il affirme, qui vient se défouler en dansant du rock; il y a également Madame Delat, un brin aristocrate, qui vient apprendre la valse pour le mariage de sa fille, du moins c'est ce qu'elle raconte, et enfin, il y a Mona, une jeune femme au coeur solitaire qui vient de pousser timidement la porte du cours de danse de Monsieur Roméo pour apprendre à danser autre part qu'au fond de sa boutique de retouches de vêtements.

Comme je l'ai indiqué à demi mots dans l'introduction de cette note, je ne suis pas du tout amateur, même visuellement parlant, de danses du genre tangos, mambos et autres rumbas qui sont très présentes dans cette pièce et pourtant je suis sorti du théâtre tout à fait conquis! Il faut dire que cette pièce est fine, légère voire désuète mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire hors du temps. Bon, l'histoire en elle-même ne m'a pas emballé plus que ça mais il faut rendre hommage aux acteurs qui sont tous excellents et qui font passer un très bon moment! Je trouve qu'au théâtre il y a toujours un acteur plus ou moins faiblard par rapport aux autres mais là ils étaient tous très justes dans leur rôle et puis en plus ils savaient vraiment bien danser pour la plupart. Sinon on est loin de l'univers de "Les bronzés", ici l'humour est tout en finesse et on rigole pourtant assez souvent sans que ce soit évidemment une pièce avec un gag toutes les minutes, très loin de là, mais on ne s'ennuie pas une seconde. Concernant les décors, j'ai l'impression qu'on est souvent bien gâté à Paris parce qu'encore une fois, c'était du bon boulot avec une salle de cours de danses de salon plus vraie que nature.

J'y connais toujours rien mais je recommande chaudement cette pièce que ce soit aux amateurs de danse qu'aux hérétiques comme moi.


03 mars 2008

"Batailles"

Théâtre 2/4

J'y connais rien au théâtre contemporain, par contre j'avais vraiment envie de voir Pierre Arditi au théâtre, c'est chose faite hier avec "Batailles", une pièce de Roland Topor et Jean-Michel Ribes qui se jouait au Théâtre du Rond-Point vers les Champs-Elysées. Les auteurs de la pièce ne vous évoquent sûrement rien à part peut-être si je vous dit que Roland Topor, décédé en 1997, est le créateur de "Téléchat", l'émission jeunesse qui a traumatisé une génération d'enfants dans les années 80 (mais pas moi, j'en garde un très bon souvenir au contraire). Quant à Jean-Michel Ribes, il a créé entre autres l'émission "Palace"  dont d'ailleurs Roland Topor a participé à l'écriture. Pour ceux qui ont déjà vu les émissions que je viens de citer, ils peuvent s'imaginer assez aisément la teneur de la pièce qui était en fait une série de sketchs à l'humour complètement décalé.

Outre Pierre Arditi, il y avait François Berléand et Tonie Marshall qui jouaient dans cette pièce mais il faut avouer que c'est Pierre Arditi qui retient toute l'attention. Il faut dire que François Berléand n'a que des rôles de faire-valoir et de looser dans les différents sketchs et n'a pas énormément de dialogues par rapport à un Arditi fidèle à son image d'homme élégant avec un bon bagout. Quant à Tonie Marshall, elle n'a que deux saynètes avec les deux hommes et encore, ce ne sont que de brèves apparitions. Par contre elle a deux sketchs en solo assez amusants. Ça ne servirait d'ailleurs pas à grand chose que je me lance dans le résumé de ces sketchs qui sont basés sur un humour bien farfelu mais si vous appréciez les dialogues avec plein de non-sens alors vous devriez bien aimer cette pièce, moi en tout cas je n'ai pas vu l'heure et demi passer même si je dois avouer que le théâtre le dimanche après-midi c'est assez rude (j'imagine même pas comment ça va se passer pour "Le Misanthrope", dimanche dans deux semaines, qui durera 3h).

En tout cas, mention spéciale pour les décors qui étaient vraiment chouettes et ingénieux comme par exemple celui de la première saynète qui se passait en pleine mer avec un bout de cabine de capitaine de paquebot et un radeau à la dérive. Les vagues étaient représentées par des draps et il y avait un mécanisme qui faisait que ces vagues bougeaient et les radeaux se balançaient. La saynète finie, Tonie Marshall apparaît dans un décor représentant un balcon qui s'avance tout seul du côté droit vers le milieu de la scène devant les rideaux. Ainsi, pendant qu'elle jouait, le décor suivant pouvait être installé à l'abri des regards puis, sa prestation terminée, son balcon repartait tout seul et les rideaux s'ouvraient pour dévoiler le décor suivant et ainsi de suite. En tout, il y avait cinq sketchs de qualité plus ou moins variable mais tous drôles à leur façon. Un dernier mot sur le théâtre qui était certainement le plus confortable de ceux que j'ai eu l'occasion de fréquenter pour l'instant, j'y reviendrai avec plaisir!

Voila, j'y connais toujours rien mais ça m'a donné envie de rematter quelques épisodes de "Téléchat".


1er mars 2008

Salon de l'Agriculture

Musées et expos 2/4

J'y connais rien à la campagne mais quand on me demande si j'ai toujours vécu à Paris, je réponds que j'ai fait mon lycée à Fontainebleau et donc que j'ai déjà vu des arbres. Cependant, il est vrai que de tâter des vaches et de prendre des photos de paysans en habit traditionnel est un plaisir typiquement parisien et c'est encore mieux quand ça se passe à quelques stations de métro. Me voila donc parti pour mon premier Salon de l'Agriculture, à Porte de Versailles, ce 29 février. C'était nocturne jusqu'à 23h ce jour là et en plus le défilé des politiques était déjà passé, ce qui m'évitait de me faire traiter de "pauvre con" ou de tomber sur un ancien Président de la République (de toute façon j'avais déjà croisé Jacques Chirac il y a un mois en me baladant dans la rue vers Saint Germain). Quand je suis arrivé, il y avait une manifestation devant les portes du parc des expositions et j'ai pas trop compris les revendications mais vu que y a un mec qui gueulait devant les manifestants, avec un air de défi, "vive la viande rouge!", j'en déduis que c'était des activistes pro-animaliers. Mais bon, au Salon de l'Agriculture les gens ne viennent pas que pour manger des animaux morts... ils viennent surtout se bourrer la gueule!

D'ailleurs, au début je me suis dirigé complètement au radar sans plan et j'ai pris des longs escalators plats qui m'ont fait me retrouver dans l'immense hall 7 où était installé le "pôle produits". Vu les êtres hagards rencontrés en chemin, j'en ai déduit que devait y avoir de l'alcool dans le coin. Le hall était réparti sur deux étages et était découpé en carré de stands représentant une région. Il y avait majoritairement des stands de vins et je me réjouissais d'avance de pouvoir goûter quelques produits. Sauf que bon, je ne savais pas trop comment aborder les gens des stands et c'est alors que j'entends un "je vous propose un verre monsieur?" qui ne m'était pas destiné mais comme la personne en question n'a pas répondu et à continué son chemin, j'ai tenté le coup en disant en gros que moi je voulais bien. Le gars me regarde avec des yeux vitreux alors je lui redemande tout sourire s'il est possible de goûter et là il me jette un catégorique "NAN!". Okkkkkk, bon on va pas s'éterniser là du coup. C'est alors, comme j'aurais dû m'en douter, que je tombe complètement par hasard sur un pote de concerts qui m'explique que "tout est question de doigté". Je n'ai pas eu le temps de lui demander de développer sa réflexion car on retrouve un de ses potes devant un stand de bières (très sympas les gars du stand eux par contre) qui était dans un état pitoyable et qui voulait en découdre avec d'autres gars qui l'avaient agressé. Comme je n'avais pas spécialement envie de faire partie à mon insu d'une expédition punitive, j'ai préféré prendre congé des énergumènes et continuer à visiter le salon avec un verre de bière de Mars à la main.

Je suis allé faire mon parisien et donc je me suis dirigé vers les halls avec des animaux. Là-bas il y avait surtout une quantité impressionnante de belles vaches de toute race, je ne veux évidemment pas parler des visiteuses du salon. Il y avait aussi le village du cochon mais la plupart des cochons dormaient ou faisaient téter leurs petits. Il y avait aussi de jolies volailles et bien d'autres bêtes à fourrure ou à plumes. Il y avait même un stand avec des chats mais je suis dégoûté parce qu'il n'en restait plus que deux sur vingt, il faut dire qu'il commençait à être tard et les stands d'animaux domestiques commençaient à se vider. J'ai parcouru assez rapidement les autres halls dont le contenu ne m'intéressait pas plus que ça comme la promotion des métiers de l'agriculture ou ce qui concernait le jardinage. Par contre j'ai eu une petite pensée pour Arnold quand je suis passé devant le stand des voitures marchant au biocarburant. Mais en fait définitivement, le coin le plus intéressant du salon était le pôle produits et donc j'y retourne pour ma dernière demi-heure de visite. Je me prends une choppe de cidre en pression pendant qu'un groupe folklorique breton joue à côté du stand et je retombe finalement sur mon pote de concerts. Avec lui on dégustera quelques verres de vin (dont un superbe vin aux truffes) et j'ai pu apprécier toute sa technique : faire semblant d'être intéressé, poser des questions bateaux et ne pas avoir l'air trop bourré (c'est dire tous les efforts qu'il devait faire vu qu'il était là depuis 17h), du grand art! On fini par se quitter définitivement après avoir mangé un peu de charcuterie que nous ont laissé de sympathiques gens ivres et après avoir rediscuté des techniques d'approche des stands de vins.

J'y connais toujours rien mais maintenant que je suis quand-même un peu rôdé, la prochaine fois c'est promis, je ne rentrerai pas sobre!


Les notes de mars 2008 sont réparties sur 3 pages :
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