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26 mars 2008

"Mon père avait raison"

Théâtre 2/4

J'y connais rien à la famille Brasseur mais hier soir, je suis allé voir "Mon père avait raison", une pièce de Sacha Guitry qui se jouait au Théâtre Edouard VII à Paris, avec donc Claude Brasseur et son fils Alexandre Brasseur dans les rôles principaux. Pour la deuxième fois de ma vie, je suis passé par le biais du site billetreduc pour avoir une place pas chère mais du coup c'était en "5ème catégorie". Je me demandais d'ailleurs ce que pouvait bien être une place en 5ème catégorie et si on n'allait pas m'installer dans les cuisines ou dans la cave du théâtre. Et en fait le caissier a transformé ma réservation en une place de 1ère catégorie! Ce qui fait que je me suis retrouvé avec les riches dans l'orchestre au 3ème rang pile poile en face de la scène! Je n'ai jamais été aussi bien placé!

La pièce se déroule dans un grand bureau où Charles, un homme de 30 ans, interprété par Alexandre Brasseur, s'affaire dans ses papiers. Son fils de 10 ans, Maurice, vient un peu lui traîner dans les pattes et on sent qu'il n'est pas très à l'aise et assez distant avec le gamin. En attendant le retour de sa femme, Charles reçoit la visite de son père, interprété par Claude Brasseur, un homme de 72 ans, mais néanmoins plein de vie, à l'humour assez cynique et misogyne. Au cours de la discussion entre les deux hommes, qui finissent fatalement par aborder le sujet des femmes, Charles fait part à son père de son inquiétude au sujet de sa propre femme en laquelle il n'a plus trop confiance. Crainte qui s'avèrera légitime puisqu'il recevra par la suite un coup de téléphone de celle-ci lui annonçant qu'elle part dès l'instant même pour un autre homme. Il décide alors de prendre en main l'éducation de son fils Maurice à qui il inculquera, un peu malgré lui, sa méfiance vis-à-vis des femmes. Nous faisons ensuite un bon dans le temps de 20 ans, nous retrouvons Charles, qui a donc maintenant 50 ans et qui est interprété cette fois-ci par Claude Brasseur, et Maurice, qui lui a 30 ans et qui est interprété par Alexandre Brasseur, vous suivez? Même bureau, mêmes meubles, seul le téléphone a un peu évolué. Charles fait part à son fils de son intention d'arrêter son métier, qu'il lui a d'ailleurs également inculqué, et de prendre du temps pour lui. Au cours de la discussion, Maurice lui dit qu'il a une nouvelle petite amie, Loulou, mais avec laquelle il n'a visiblement pas envie de s'engager, tout traumatisé qu'il est depuis l'enfance par le passé de son père. Soudain le téléphone sonne, c'est la femme de Charles qui, après 20 ans de silence radio, veut venir s'entretenir avec son ex-mari, enfin pas tout à fait "ex" puisque, pour protéger son fils, Charles n'a jamais fait prononcer le divorce...

Bref, pour résumer, nous avons là une pièce qui traite du rapport père-fils et surtout de la transmission à nos enfants de nos valeurs mais peut-être aussi de nos défauts et nos névroses en voulant trop les protéger du monde. La pièce est à voir pour les dialogues entre les pères et les fils souvent assez savoureux. Pour le reste, nous avons là une comédie sympathique mais sans plus et qui est disons plutôt l'occasion de voir Claude Brasseur sur scène, lequel porte la majeure partie de la pièce sur ses épaules. Je n'ai pas été spécialement convaincu par son fils Alexandre même si le fait d'avoir un vrai couple père-fils sur scène est un atout indéniable. Les autres personnages de la pièce sont très secondaires mais les acteurs étaient plutôt bons dans leur rôle. Je n'ai pas tellement grand chose à dire de plus, malgré les 2h30 de spectacle on passe un plutôt agréable moment sans toutefois avoir l'impression d'assister à la pièce du siècle.

J'y connais toujours rien mais les places de riche au tarif de pauvre c'est quand-même la mega classe!


Commentaires :


t'as même pas compris que t'avais un ticket avec le gars qui t'a refilé ta place?
alalala et après il s'tonne toujours d'être seul .
Commentaire de romain | Le 29 mars 2008 à 20:51

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