https://ga.spou.net
https://ga.spou.net
Les notes de la catégorie "Théâtre"

10 septembre 2008

"Elle t'attend"

Théâtre 1/4

J'y connais rien à Florian Zeller mais je suis allé voir "Elle t'attend", la pièce qu'il a écrit et mis en scène, avec Laetitia Casta dans le rôle principal. Tout cela se passait au Théâtre de la Madeleine à Paris où j'étais déjà venu pour voir "Le temps des cerises" en mars dernier et, encore une fois, je me suis retrouvé tout en haut au 36e balcon. M'enfin, on arrive à voir la scène correctement tout de même et pour 12€ on ne va pas chipoter. Bref, "Elle t'attend" raconte l'histoire d'Anna, une jeune femme qui vient passer un séjour dans la maison familiale en Corse avec son petit-ami Simon, un homme qui a quitté sa femme et ses deux filles pour elle quelques mois auparavant. Mais Simon semble ailleurs depuis qu'ils sont arrivés, voire même depuis qu'il a passé un coup de fil mystérieux sur la route dans une station service. De plus, il n'essaye pas trop de s'intégrer à la famille d'Anna en ne les accompagnant pas par exemple à la plage qui est pourtant en face de la maison. Le soir même, il fait part à Anna de son projet de marcher le lendemain seul dans la montagne mais juste le temps d'une matinée, avant que le soleil ne tape trop fort, et promet de revenir pour midi. Cependant, le lendemain à 13h, Simon n'est toujours pas revenu de son escapade. Les heures passent et Simon ne rentre toujours pas, Anna vit alors avec nous le calvaire de l'attente.

Ouais je dis bien avec nous parce que dans cette pièce... il ne se passe rien! Mais vraiment rien! On a le droit à Anna qui attend son amoureux avec sa famille, et en particulier son frère limite incestueux, puis à des flash back avec des dialogues du type "est-ce que tu m'aimes?", "tu dirais quoi si j'étais enceinte?", "mais qu'est-ce qui t'arrive? Pourquoi t'es comme ça depuis qu'on est arrivé?", ... Le tout joué de façon absolument pas naturelle (il n'y a que les rôles de la mère et du frère qui sont joués à peu près correctement). Bon, quand je parlais de calvaire c'est un peu exagéré, il y a quelques très rares moments où on sourit et puis au théâtre, je n'arrive pas à m'ennuyer complètement mais bon, pour ce qui est de la partie dramatique on n'est jamais ému tellement toute cette histoire est plate et banale et on attend vraiment un dénouement qui pourrait nous surprendre mais non... l'espèce de petit twist vers la fin où on comprend un peu mieux ce qu'il se passe nous fait dire "tout ça pour ça?". De plus, les personnages sont vraiment sous exploités, genre le père qui a une sorte d'alzheimer et qui est juste là de temps en temps pour apporter un côté... comique avec ses réflexions décalées. Ne parlons même pas du rôle de la soeur d'Anna qui ne sert à rien. Bref pas grand chose à sauver dans tout ça, si ce n'est les lumières et les décors plutôt réussis qui passent de la terrasse de la maison en face de la mer à la chambre à coucher d'Anna et Simon. Y a un moment qui pouvait être sympa quand Laetitia Casta est nue de dos assise sur le lit mais elle se vêtit d'une chemise avant de se lever et du coup on ne voit rien, rahlala la défaite!

J'y connais toujours rien mais apparemment c'était la première de la pièce ce soir là puisqu'à la fin, Florian Zeller s'est ramené sur scène avec les comédiens en offrant un bouquet de fleurs aux interprètes féminines. Il aurait pu leur offrir une vraie pièce avec de vrais rôles à la place...


05 septembre 2008

"Exercices de style"

Théâtre 3/4

J'y connais rien aux procédés littéraires mais, hier soir, je suis allé voir la pièce "Exercices de style", d'après l'oeuvre de Raymond Queneau, qui se jouait au Théâtre Rouge du Lucernaire à Paris où j'avais d'ailleurs vu "Beaucoup de bruit pour rien" il y a à peine une semaine. Pour ceux qui ne le savent pas, "Exercices de style" est un bouquin qui raconte de 99 façons différentes la même histoire (en alexandrins, en sonnet, en anagrammes, en contrepèterie, etc, etc...) laquelle tient d'ailleurs en quelques lignes : un jeune homme au long cou, qui porte un chapeau muni d'une tresse à la place de l'habituel ruban, s'embrouille avec des passagers d'un bus et va ensuite s'asseoir à une place libre. Puis, le narrateur revoit plus tard cet homme dans la rue qui discute avec un ami lequel lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son manteau.

Bon, bon... C'est sûr que raconté comme ça, ça donne pas très envie! Mais tout d'abord, je tiens à apporter un élément rassurant : dans la pièce, il n'y a heureusement pas 99 sketchs! Et en plus, la vingtaine de sketchs qu'il y avait étaient pour un grand nombre assez hilarants! Les acteurs étaient 3 sur scène et enchaînaient chaque figure de style quasiment sans temps mort. Nous avons eu le droit entre autre à l'histoire racontée comme un match de foot, comme un jeu télévisé, comme un cartoon, comme une élection de miss France, comme un sitcom, etc... En fait, tout tournait autour du monde de la télévision et parfois, entre une série de sketchs, on entendait des extraits sonores de grands moments de la télé comme la célèbre "bravitude" de Ségolène Royal, les énervements de notre cher Président, l'embrouille en direct entre Jean-Michel Larqué et Thierry Roland et des tas d'autres extraits assez insolites et cultes qui provoquaient facilement l'hilarité générale. D'ailleurs, on peut dire que la mise en scène reposait beaucoup sur les sons, l'exercice de style "cartoonesque" était par exemple absolument fabuleux à ce niveau mais également au niveau des costumes. A priori, on s'attend à quelque chose de totalement dépouillé pour une telle pièce, il n'y avait par exemple presque aucun décor, mais niveau costumes il y avait de quoi faire, souvent avec les moyens du bord mais de façon très astucieuse (encore une fois, le cartoon en live était super bien fait). Par contre c'est sûr que tout n'était pas bon, il y avait quelques exercices de style en chanson mais je trouve qu'il y en avait un peu trop à mon goût et de qualité diverse (les versions rock et rap étaient fabuleuses, la version country ou façon Edith Piaf beaucoup moins). Mais surtout, le sujet est quand-même très casse gueule et le tout peut devenir très vite ennuyeux. Mais dans l'ensemble, j'avoue que je n'ai pas trop vu le temps passer et la performance de la mise en scène et des acteurs est plus que louable!

J'y connais toujours rien mais si vous aimez le burlesque et le comique de situation, je ne peux que vous recommander ces "Exercices de style"!


"Pour ceux qui restent"

Théâtre 2/4

J'y connais rien à l'acteur Pascal Elbé mais, mardi soir, je suis allé voir une pièce qu'il a écrit intitulée "Pour ceux qui restent" et qui se jouait dans la petite salle au sous-sol du Théâtre Le Temple à Paris (la même où j'avais vu le one-man-show de Thomas VDB quelques mois auparavant). La pièce se déroule dans le salon d'un appartement parisien qui est plongé dans le noir au début. On voit débouler un cambrioleur, coiffé d'un bonnet et muni d'une lampe de poche, qui remplit son gros sac de divers objets et de bouteilles de vin. Mais très vite, il est obligé de se réfugier sous le canapé car des gens arrivent. C'est un couple, Nicole et Simon, qui reviennent de l'enterrement de leur ami Antoine, le propriétaire de l'appartement en question, qui est mort accidentellement en tombant d'un tabouret sur lequel il s'était mis debout pour faire une réparation sur son balcon puis en tombant par dessus le balcon lui-même. Arrive ensuite Dominique, une de leurs amies, qui est visiblement très affectée par la mort d'Antoine. Le cambrioleur profite que tout ce beau monde soit parti discuter dans la cuisine pour sortir de sous le canapé et pour s'enfuir avec son sac déjà bien rempli que personne n'avait remarqué. Sauf que Simon revient dans le salon avant que notre voleur ait eu le temps de sortir. Heureusement pour ce dernier, Simon pense que c'est une connaissance d'Antoine et qu'il ne l'a juste pas entendu entrer. Bien que voulant partir, le cambrioleur, qui se prénomme Mathieu, sera coincé durant cette longue soirée où les embrouilles et les règlements de compte vont s'enchaîner. D'abord il y a Simon qui, "vu les circonstances", veut reporter son mariage de dans 3 semaines avec Nicole. Sauf que cette dernière n'est pas du tout enchantée par cette idée, c'est le moins qu'on puisse dire! Il y a ensuite Dominique qui est enceinte... mais pas de son mari, le malheureux n'étant pas au courant de la tromperie et pensant que le bébé est de lui. Et enfin il y a Gégé, un ami que Simon a complètement oublié de prévenir au sujet de la mort d'Antoine et à qui il va téléphoner pour l'inviter à venir passer en faisant croire qu'Antoine organise une soirée chez lui car il est incapable de lui annoncer la vérité... Il faut dire en plus que Gégé vient tout juste de se faire quitter par sa femmes qui est partie avec les gosses. Mais surtout, au fur et à mesure des prises de tête qu'auront nos protagonistes, une terrible question va tarauder leur esprit : et si ce n'était pas un accident? Et si Antoine s'était suicidé? Pourtant il n'a laissé aucun mot et n'a prévenu aucun de ses amis qui ne se sont d'ailleurs rendus compte en rien du mal-être qu'il devait vivre. En fait... sont-ils vraiment des amis les uns pour les autres?

Nous avons donc ici une comédie assez noire qui traite en quelque sorte de la soit-disante solidité de l'amitié et dont l'effet comique repose surtout sur le cambrioleur Mathieu, qui est en fait un sympathique grand dadet qui profite du quiproquo à son sujet pour siffler les bouteilles de l'appartement, manger à l'oeil et assister, hilare, aux prises de bec des uns et des autres toute la soirée. Son attitude pour le moins nonchalante voire complètement je m'en foutiste et le fait qu'il ait du recul au sujet du drame va en plus l'amener à faire poser les bonnes interrogations aux gens présents. Il y avait vraiment d'excellents moments très bien sentis et très drôles dans cette pièce mais il y avait aussi beaucoup de longueurs, ça se traînait notamment pas mal sur la fin et comme la pièce dure bien 1h30 et commence à 21h45, je dois avouer que la fatigue commençait à se faire sentir au bout d'un moment surtout en pleine semaine. Sinon, les acteurs n'étaient pas inoubliables mais pas mauvais pour autant, j'ai apprécié particulièrement Maxime Thévenon, celui qui joue le cambrioleur, qui a vraiment des expressions de visage bien marrantes. J'ai été un peu bloqué sur la voix de la belle Elodie Bouleau, celle qui jouait Nicole, car j'étais sûr d'avoir entendu sa voix pour de nombreux doublages à la télévision et au cinéma, à vérifier!

Bref, j'y connais toujours rien mais si vous aimez l'humour noir et que vous êtes des couches-tard, peut-être apprécierez-vous cette pièce.


29 août 2008

"Beaucoup de bruit pour rien"

Théâtre 3/4

J'y connais rien à la réglementation sur les émissions sonores mais hier soir je suis allé voir la pièce "Beaucoup de bruit pour rien" de William Shakespeare qui se jouait dans une des salles de théâtre du Lucernaire à Paris. Le Lucernaire est un endroit assez spécial puisque c'est une sorte de complexe d'arts où l'on trouve entre autre, dans le même bâtiment, deux salles de théâtre, un cinéma, un restaurant, une librairie, etc... J'ai poiroté d'ailleurs comme un benêt dehors devant une espèce de sortie des artistes avant de me rendre compte qu'il fallait rentrer en passant entre les tables de la terrasse du café et dans ce qui me semblait être une simple librairie au premier abord, pas si évident que ça quand on n'est pas habitué!

Je pense que tout le monde connaît l'histoire de "Beaucoup de bruit pour rien", qui est une des comédies de Shakespeare les plus célèbres et qui a été adaptée dans un film qui a connu un bon succès. Sauf que moi, évidemment, comme j'y connais rien à rien, je ne n'ai découvert l'histoire qu'hier soir. Alors pour les incultes comme moi, je vais tenter de résumer rapidement tout ça. Il faut tout d'abord savoir que nous avons eu le droit à une version très libre de la pièce pour des raisons que nous verrons plus tard mais aussi très simplifiée puisqu'il y a normalement une bonne quinzaine de protagonistes dans la pièce originale mais ici il y avait en tout et pour tout 6 acteurs qui, à part un, ne jouaient qu'un seul rôle. De plus, la pièce a duré à peine 1h15. Mais venons-en à l'histoire : Bénédict et son ami Claudio sont deux soldats qui arrivent dans la propriété du comte Léonato. Bénédict est un tombeur qui ne croit pas en l'amour et qui trouve même les amoureux complètement niais. Il rencontre Béatrice, la nièce de Léonato, et un vif échange plein de bons mots et de railleries se déroule alors entre nos deux protagonistes. Il faut dire que ces deux là semblent bien se connaître et ont tous les deux un humour bien caustique et feignent en quelque sorte de se détester cordialement. Béatrice n'a pas non plus pas une grande opinion des hommes ni du mariage. Quant a Claudio, il tombe amoureux de la fille de Léonato, la douce et frêle Héro. Le sentiment est réciproque et un mariage va rapidement être organisé. Les futurs mariés, aidés du comte Léonato et de Marguerite, la servante de Héro, vont, pour s'amuser, tenter de faire tomber Béatrice et Bénédict dans les bras l'un de l'autre. Pendant ce temps, le perfide Don Juan (dans la pièce originale c'est le frère du prince Don Pedro, un ami de Léonato, mais qui n'est pas présent dans cette version, du coup je ne sais plus quel lien de parenté avec quel autre personnage ils lui ont donné, bref...) prépare un plan machiavélique pour saboter le mariage de Héro et Claudio avec l'aide de Marguerite, qu'il a séduit. Ainsi, cette dernière se déguise en Héro et fait croire à Claudio, avec l'aide d'un complice, que Héro lui est infidèle. Le lendemain Claudio fait publiquement ses accusations à Héro et annule le mariage. Bénédict, qui sent la supercherie, suggère à Léonato de faire croire que sa fille est morte suite à cette humiliation pour que les masques commencent à tomber, ce qui va rapidement se produire...

Normalement, la pièce se déroule en Sicile à la fin du XVIe siècle mais l'idée originale de la mise en scène était de transporter l'histoire d'origine dans l'Amérique des années 50! Les costumes, les décors et l'ambiance sonore allaient dans ce sens. Ainsi, nous avons le droit à du rock'n'roll de l'époque en fond sonore avec même des danses et des chansons exécutées par les acteurs. Autant dire que c'était très étonnant et inattendu! Les décors étaient très sommaires avec notamment 2 fauteuils art-déco, par contre plutôt dans un style années 60 assez flashy mais qui collaient tout à fait à l'ambiance. Quant aux costumes, c'était également dans l'esprit des "50's" avec par exemple Bénédict et Claudio déguisés en soldats américains de ces années là. Ce qui est étonnant aussi c'est que l'on rit beaucoup dans cette pièce, ça m'a pas mal changé de la tragédie "Jules César" du même auteur, que j'avais eu l'occasion de voir sur la scène du Théâtre 14 il y a quelques mois. Évidemment l'interprétation y est pour beaucoup avec quelques ajouts libres comme lorsque Léonato arrive avec une bouteille de coca-cola à la main en s'écriant "que je sois pendu si cette boisson a du succès un jour!". Mais le texte d'origine a aussi gardé sa force comique plus de 400 ans après et c'est assez remarquable.

Bref, j'y connais toujours rien et les puristes de Shakespeare vont certainement hurler face à cette version mais personnellement, j'ai passé un très bon moment!


27 août 2008

"La bombe"

Théâtre 3/4

J'y connais rien à l'industrie de l'armement mais hier soir je suis allé voir "La bombe", de Carole Greep, qui se jouait au théâtre Le Mélo d'Amélie à Paris. J'avais déjà vu une pièce de Carole Greep en mars dernier, intitulée "J'aime beaucoup ce que vous faites", que j'avais trouvé sympathique mais sans plus la faute à un humour qui se voulait féroce mais qui n'était pourtant pas assez incisif à mon goût. Avec "La bombe", Carole Greep continue dans la comédie caustique mais j'ai trouvé cela largement mieux écrit que la pièce citée précédemment avec également une part d'émotion plutôt bienvenue et inattendue si on ne se fie qu'au résumé de l'histoire que je vais d'ailleurs tenter de raconter.

Caroline (jouée normalement par Carole Greep elle-même, mais je ne sais pas si c'était elle ce soir-là) et Stéphane forment un couple de trentenaires qui a eu 3 enfants ensemble et dont l'amour s'est quelque peu étiolé ces dernières années. Il faut dire aussi que Caroline a eu un accouchement difficile avec le petit dernier, ce qui n'a pas arrangé son caractère à la base déjà très difficile. Elle est de plus persuadée que Stéphane la trompe car comme elle le dit elle même : elle met 2 ans à retrouver une sexualité normale après un accouchement et chacun de ses enfants a 2 ans d'écart, donc... On ne peut pas dire non plus qu'elle soit de première fraîcheur et au top de sa séduction, notamment avec sa bouée collée aux fesses vu qu'elle a mal quand elle s'assoit du fait des complications post-natales. Bref, autant dire qu'elle est d'une humeur massacrante! Pourtant, ces vacances au bord de la mer sont censées la reposer et l'aider à reconstruire son couple. Les enfants sont certes venus avec eux mais Stéphane a embauché une baby-sitteuse pour s'en occuper. Mais horreur pour Caroline : la baby-sitteuse en question est une jeune anglaise de 18 ans pas très vêtue et au corps superbe. Pour résumer, en langage masculin : c'est une bombe! Et qui plus est, elle semble bien trop proche de Stéphane au goût de Caroline et ses craintes ne sont peut-être pas si infondées...

Bref, comme je le disais, en lisant un tel résumé de la pièce on peut s'attendre à une grosse comédie de boulevard avec le coup de la femme cocufiée qui va se venger durant toute la pièce mais en fait, l'histoire était beaucoup plus fine que cela, rarement vulgaire, avec un vrai fond et un dénouement relativement inattendu. En plus j'ai trouvé les acteurs vraiment excellents, surtout celle qui joue Caroline (encore une fois c'était peut-être Carole Greep, l'auteur de la pièce). Certes, le côté caractériel du personnage était poussé à l'extrême mais c'était joué de façon très juste et bien que bouillonnant et parfois exaspérant, le personnage était attachant. Le personnage d'Alban, le voisin de vacances de Caroline et Stéphane, un "vieux beau" coureur de jupons invétéré, était un élément très drôle de la pièce qui rendait amusantes certaines scènes assez tendues. Les autres acteurs n'étaient pas en reste bien que celle qui jouait "la bombe" en question était relativement en retrait finalement. Bref, c'est une comédie durant laquelle on rit très souvent avec quelques dialogues bien savoureux jusqu'à la dernière scène.

J'y connais toujours rien mais je tiens à mettre en garde les grandes perches : le théâtre Le Mélo d'Amélie, bien qu'ayant du charme, n'est pas des plus confortables et certaines personnes ont même suivi la pièce assis sur les marches (mais on leur a fourni des coussins tout de même). En même temps cela prouve que le théâtre marche très bien en ce moment (les deux dernières pièces que j'ai vu ont fait salle comble également) ce qui fait plutôt plaisir surtout avec des comédies de bonne qualité.


Les notes dans la catégorie "Théâtre" sont réparties sur 15 pages :
[1] - [2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12] - [13] - [14] - [15]